Jour 158 – Alva Beach, plongée sur le SS Yongala

C’est l’objet de ma venue ici, plonger sur la fameuse SS Yongala. La plongée sur cette épave est considérée comme une des 10 plus belles plongées au monde, alors ça vaut le coup de faire le détour pour venir voir ! C’est assez sympa comme principe de loger sur place la veille, comme ça nous sommes tous ensemble dès le petit déjeuner.

 

On s’équipe, le chef instructeur fait le briefing. On attend sagement le temps que l’équipe mette le bateau à l’eau depuis la plage, et c’est parti pour 30 minutes et 20 kilomètres environ pour rallier l’épave. Le bateau est plutôt petit donc c’est chacun son tour pour se mettre à l’eau. Il y a énormément de courant, nous descendons le long du mouillage, avec une visibilité assez faible, la sensation est assez bizarre. Puis l’épave apparaît ! La nature a tellement repris ses droits qu’il faut bien observer pour distinguer le bateau, qui est couché sur le flanc. C’est devenu un vrai récif corallien, et ça grouille autour. On a l’impression que c’est un hôtel sous-marin, doublé d’une station de lavage pour les gros spécimens, une vraie ville sous-marine ! Le bateau fait 109 mètres de long, l’aller se fait à contre-courant, pour le retour il n’y a plus qu’à se laisser porter. A chaque fois que je porte mon regard quelque part je m’émerveille. Juste au moment du demi-tour, je croise la route d’un gigantesque poisson, qui est tranquillement en train de dormir en se faisant un peu nettoyer par des petits poissons. Juste avant de remonter, c’est une Marble ray qui nous rend visite. C’est clairement la plus grosse raie que je n’ai jamais vu, on se sent tout petit à coté ! Il faut déjà remonter, à cette profondeur et en nageant à contre-courant, en 30 minutes nous arrivons déjà sur la réserve de nos bouteilles.

 

On se fait une petite pause sur le bateau, le chef instructeur en profite pour nous raconter l’histoire du SS Yongala. Je vais essayer de résumer. Le bateau a été fabriqué en Angleterre en 1902 puis a servi pour une traversée vers l’Australie. Une fois ici, il a fait environ 200 trajets, que ce soit en tant que cargo ou avec des passagers. Il était considéré comme assez luxueux pour l’époque. En 1911, il a été pris par une tempête de force 5, et a coulé avec tous ses passagers et ses cargaisons. Aucun survivant n’a été retrouvé. D’ailleurs, le bateau lui-même n’a été localisé qu’après la seconde guerre mondiale, puis le temps de valider que c’était bien le Yongala par le gouvernement, il n’a été vraiment exploré que dans les années 60. Après l’histoire, il est temps de se remettre à l’eau pour un second passage. C’est toujours autant impressionnant ! J’essaie d’être encore plus observateur et de profiter de chaque minute passée à explorer cette épave. Juste avant la fin, nous croisons la route d’un étrange animal mi requin, mi raie. J’apprendrai qu’il est super rare, et que c’est un requin, mais qui s’appelle un shark-ray. Je suis tellement absorbé par ce que je vois que je ne remarque même pas que je suis passé au-dessus d’un requin de 3 mètres de long qui dormait paisiblement dans une cale. Ce n’est qu’en repassant les vidéos que je l’ai vu ! La Marble-ray revient nous faire un coucou, certains voient des tortues, je vois ma première méduse, et puis des centaines d’autres espèces de poissons. On aperçoit même un serpent de mer depuis la surface ! Bref une plongée magique à la hauteur de sa réputation. Je pense que je pourrais replonger ici encore et encore sans me lasser tellement il y a de choses à voir !

 

De retour au centre, un barbecue (normal en Australie) nous est offert, nous passons ensuite un bon moment ensemble à échanger et regarder nos vidéos et photos. J’ai quelques images dont je suis plutôt content dans le lot. Puis ceux qui reprennent la route partent, ceux qui logent encore ici ce soir vaquent à leur occupation.

 

En fin d’après-midi, je pars faire un petit tour à pied pour découvrir les environs immédiats. Le centre, et le village sont encerclés de lacs, qui semblent être des lacs d’eau salée. C’est assez beau avec le soleil couchant. Je passe aussi par la plage où nous avons embarqué ce matin. Elle a un tout autre visage à marée basse, des bancs de sable apparaissent un peu partout. Je vais ensuite finir ma journée tranquillement installé au calme dans le lodge du centre de plongée. Il me reste encore pas mal d’organisation à faire pour les semaines à venir, je profite de ce moment un peu calme pour avancer. Voici aussi le montage vidéo des plongées de la journée :

https://youtu.be/w8Emx-B4nfU

 













Jour 157 – De Cairns à Ayr

Journée transport, un peu de repos aussi. Il y a 7 heures de bus jusqu’à Ayr, j’en passe au moins 5 à dormir, on peut dire que la croisière de plongée m’a bien fatigué. A la sortie du bus, je rencontre Jason, un Hong-Kongais vivant à Sydney qui lui aussi vient plonger ici. Il appelle le centre pour vérifier que l’on vient bien nous chercher, tant mieux je n’avais pas pris le numéro avec moi.

 

Le van fait un arrêt supermarché avant de nous conduire au centre, car ce dernier se trouve dans un petit village où il n’y a pas de commerces. C’est la dernière chance d’approvisionnement pour pouvoir manger le soir et au petit déjeuner ! Sur le chemin vers Alva Beach, j’ai la chance de voir mon premier kangourou sauvage, il est tranquillement installé au milieu d’un champ ! A l’étage du centre de plongée se trouve un lodge où une grosse partie des plongeurs est hébergé. Chacun vaque à ses occupations, je suis content car je peux cuisiner pour la première fois depuis longtemps ! La soirée ne se prolonge pas trop, la journée de demain commence tôt.

 

Jour 156 – Croisière de plongée sur la Grande barrière de corail #3, retour à Cairns

Leighton, un des instructeurs nous réveille ultra tôt avec un tonitruant « briefing ! ». C’est tout embrumé que tout le monde se réunit sur le pont. La matinée a un programme chargé avec 3 plongées. Comme d’habitude, je retrouve Zeev, et nous partons en exploration. Après à peine quelques mètres parcourus, je tombe nez à nez avec un requin qui dort paisiblement sur le sable, il se réveille tranquillement (lui aussi) et reprend son chemin, en essayant d’éviter la marée de plongeurs qui arrivent. Ensuite, que ce soit cette plongée où les suivantes, l’impression d’être dans un aquarium domine, c’est vraiment superbe. Les sites sont exceptionnels, et malgré le rythme soutenu de la matinée je prends beaucoup de plaisir. C’est une belle conclusion pour cette croisière de plongée.

 

Après un déjeuner express, le bateau reprend la mer en direction de Cairns, chacun vaque à ses occupations, personnellement je m’offre une bonne sieste. Juste avant l’arrivée au port, l’équipe nous réunit pour un dernier briefing, pour entre autre nous expliquer comment nous rendre au bar où nous sommes tous invités à venir ce soir. Le retour sur la terre ferme est très bizarre, je pense que mon corps avait finalement pris l’habitude du bateau ces 3 derniers jours. J’ai un « mal de terre », qui doublé à la fatigue due à l’accumulation des plongées me donne une sensation de flottement, voire d’ivresse permanente, ce n’est pas super agréable mais ça devrait passer d’ici demain. Je me pose une paire d’heure à l’auberge de jeunesse avant de retrouver les compagnons de croisière au Bavarian Beerhouse. Nous partageons quelques histoires autour d’une bière et d’un burger, le staff de la croisière se joint à nous aussi. C’est très sympa ! Mais je ne fais pas long feu, le sommeil aura raison de moi. Je dois fermer mon sac ce soir car demain le départ est assez tôt, et cette fois-ci en bus.

 

La pause du retour de plongée aura été dédiée au montage d’une vidéo des meilleurs moments des onze plongées de la croisière. Ça m’a pris un long moment car j’ai pour une fois fait un montage sans musique, pour que l’on garde vraiment l’ambiance sous-marine. Aussi, avec autant de plongées, le format 1 minute ne fonctionnait pas. Voici le résultat :

https://youtu.be/uE8ioelXP_A

 

 





Jour 155 – Croisière de plongée sur la Grande barrière de corail #2

Le réveil est tôt mais c’est tellement fascinant de se réveiller au milieu de l’océan, et de pouvoir aller plonger 30 minutes après. La nuit s’est bien passée et je n’ai même pas été malade, c’est assez surprenant mais tant mieux. Finalement la sensation en dormant dans un bateau me rappelle la sensation de mes nuits en tourbus. Je retrouve mon binôme Zeev pour les plongées de la journée.

 

Les deux premières sont très sympas, pleines de coraux, plein de choses à voir. Je me laisse guider par Zeev, j’ai toujours un peu de mal à m’orienter sous l’eau. Nous avons l’impression d’avoir un rythme dormir, plonger, manger, et ainsi de suite. Nous avons presque un repas après chaque plongée. C’est une routine de journée assez sympa on pourrait presque s’habituer ! Comme nous avons commencé les plongées plus tôt, nous avons plus de temps entre pour dormir, ou faire un peu ce que l’on veut. C’est vraiment plaisant de profiter de ces moments de relâche, en s’installant soit sur le pont supérieur, soit dans la grande salle commune. Le bateau est vraiment très bien aménagé.

 

La 3ème plongée commence fort car une tortue vient nous faire coucou alors que nous nous apprêtons à nous mettre à l’eau. Ce sera le début d’un festival de la tortue, nous en croiserons 4 au total, et elles ne sont pas farouches. J’ai la chance d’en avoir une qui vient à quelques centimètres de moi. C’est vraiment majestueux ! En vrai, toute cette plongée était magique, je sors vraiment content après presque une heure sous l’eau. En plus, j’ai pour une fois réussi à me repérer correctement, et Zeev m’a du coup laissé la charge de l’orientation. Une fois sur le bateau, on est tous comme des enfants revenant de Disneyland, et nous passons un moment à nous montrer les photos et les vidéos de cette superbe plongée.

 

Pour la plongée de nuit, nous plongeons sur le même site. Après le festival de tortues de l’après-midi, on nous promet une encore plus grosse, répondant au doux nom de Brian. A priori, ça fait 20 ans que quasiment tous les soirs cette tortue dort au même endroit, et vu sa taille, son âge est estimé à 150 ans. C’est donc reparti dans le noir avec nos torches, ce soir le groupe est conduit par Rapha, qui est aussi le skipper du bateau. Il nous emmène droit là où il faut, et nous découvrons le fameux Brian, profondément endormi la tête entre les nageoires. Cette tortue est encore plus grosse que ce que j’avais imaginé, probablement plus de 1,5 mètres de long ! Incroyable ! Nous continuons le chemin, je suis un peu plus habitué après la première d’hier, c’est vraiment une autre ambiance. Un peu plus loin, nous avons la chance d’admirer une autre tortue, à peine plus petite que Brian. Cette dernière ne dort pas et nous offre une majestueuse remontée vers la surface. Pour finir la plongée, nous faisons le palier de sécurité sous le bateau, l’environnement est un peu stressant car le seul point de repère est la lumière provenant du bateau, tout le reste n’est pas visible. Enfin si, on arrive à voir à la lumière des torches, une multitude de poissons, plutôt gros, mais surtout 2 ou 3 requins qui profitent des lumières pour chasser. J’ai la sensation d’avoir été un peu désorganisé dans ma façon de plonger, car assez déconcentré par l’environnement nocturne, mais ce fut quand même une plongée grandiose ! Tout le monde file aux douches en rentrant, et puis le bateau va doucement tomber dans le sommeil, nous sommes tous bien fatigués en cette fin de second jour, et demain commencera encore plus tôt que les jours précédents.

 

La pause de l’après-midi, et un sursaut de 3G m’auront permis de faire et mettre en ligne la vidéo sur Sydney :







Jour 154 – Croisière de plongée sur la Grande barrière de corail

Les bus du centre de plongée sont venus chercher chacun des participants à son hôtel et nous sommes tout un groupe réuni de bon matin pour le départ de cette croisière sur la grande barrière de corail. L’ambiance est pour le moment assez timide et on sent que le réveil n’est pas facile pour tout le monde. Nous sommes tous réunis dans la grande salle commune pour le briefing de départ, nous sommes 30 pour ce séjour. On nous explique le programme et les différentes règles de sécurité, nous avons chacun l’attribution d’un numéro de sécurité que nous devons annoncer à chaque retour de plongée pour être sûr que tout le monde est bien là. Puis nous partons pour 3 heures de voyage jusqu’au premier point de plongée. Je découvre le bateau, il est super pratique et confortable, je profite du voyage pour finir la nuit dans ma cabine, que je partage avec un Norvégien du nom de Havard. Au final, je suis presque mieux installé que dans certains dortoirs.

 

Une fois sur site, des binômes sont crées et on nous explique le site de plongée. La mauvaise nouvelle (pour moi) est que les plongées ne sont pas guidées, et que nous devons faire notre orientation tout seul. J’ai bien appris lors de mon examen mais je n’ai jamais été très à l’aise avec ça. Je pars avec un Allemand du nom de Florian, qui s’avère être plutôt débutant, et je me retrouve par conséquent le plus expérimenté de nous deux pour essayer de nous diriger. Cette première plongée est un raté total, je réussis à trouver le site après un détour de plusieurs minutes, mais au moment où nous arrivons sur site, mon binôme a vidé la moitié de sa bouteille (en 10 minutes !) et nous devons faire demi-tour. Ça aura été une plongée de 20 minutes au total, où j’aurais uniquement palmé sans rien voir. Pour les suivantes, les groupes changent car une partie des plongeurs prennent des cours pour passer un niveau. C’est l’occasion pour moi de changer de binôme, et de rejoindre Zeev, un Israélien d’une cinquantaine d’année avec plus d’une centaine de plongées au compteur. Je suis rassuré de me retrouver avec quelqu’un de plus expérimenté, de plus nous avons plutôt la même façon de plonger, ça marche plutôt bien comme binôme. Nous faisons deux plongées super sympa, en faisant une bonne découverte de ces sites assez uniques. Nous avons la chance de voir en plus des poissons multicolores divers et variés et des superbes coraux, d’énormes poissons-perroquets, une raie à pois bleus, et une tortue !

 

En vrai c’est quand même assez fou de se retrouver au milieu de l’océan, avec des récifs coraliens gigantesques, des fonds pas si profonds que ça, et des vagues qui se créent et viennent se casser sur les récifs. C’est d’autant plus fou de pouvoir vivre ça au plus près, avec un confort non négligeable. Dans le staff, en plus du capitaine et des instructeurs de plongées, il y a une cuisinière qui s’occupe du groupe aux petits oignons et qui cuisine de supers bons repas, et de supers bons gâteaux pour nos retours de plongées. On est vraiment bien, l’ambiance et bon enfant, les affinités se font et des groupes aussi. Après le diner servi à 18 heures, il est l’heure de la plongée de nuit, une première pour moi. Cette fois, pour ceux qui n’ont jamais pratiqué nous avons un guide avec nous. C’est stressant et excitant en même temps. Et surtout tellement bizarre de se jeter à l’eau alors que la seule lumière extérieure est celle de la lune, et de notre torche. Nous avons chacun un stick fluo équipé sur notre bouteille pour nous suivre plus facilement et nous descendons le long du mouillage. C’est une des sensations les plus bizarres que je n’ai jamais eu, se retrouver au milieu de l’eau, sans repères visuels autre que la corde et les collègues. J’ai l’impression d’être dans un rêve, mais éveillé et entouré de Red-Bass qui utilisent nos faisceaux de torches pour chasser plus facilement. Et je peux dire qu’avoir des gros poissons rouges qui tournent autour de moi en passant vite c’est assez nouveau comme expérience aussi. Une fois sous l’eau et en navigant entre les rochers, j’ai l’impression d’être au milieu d’un film où des explorateurs explorent des fonds très profonds avec leur torche. Sauf que c’est réel, tout comme les gentils requins (grey reef sharks) qui sont aussi venus profiter de nos torches pour chasser. La plongée de nuit ne dure que 30 minutes, c’est finalement bien suffisant car elle procure pas mal d’émotions, et surtout c’est la 4ème de la journée.

 

Il ne reste plus qu’à prendre une douche, qui est merveilleusement chaude, mais qui doit être aussi très courte pour économiser les réserves d’eau. Nous buvons ensuite un verre sur le pont tout en discutant. On se rend compte qu’on est un groupe de 6, de 6 nationalités différentes. Mais aussi qu’il y a en fait plus d’une dizaine de nationalités représentées dans le groupe, c’est un tour très international ! Je me pose pour écrire avant d’aller me glisser dans ma couchette, je suis bien fatigué et le sommeil sera salutaire. C’est aussi assez fou de pouvoir envoyer ce post d’un bateau au milieu de l’océan à 55 kilomètres des côtes, grâce au réseau que mon téléphone arrive à capter (miraculeusement !?).

 

 







Jour 153 – Cairns

Avec l’arrivée extrêmement tardive d’hier, le réveil est dur. Je me motive pour profiter des pancakes de l’auberge de jeunesse mais au final, je retourne au lit jusqu’à la fin de la matinée. Je fais le choix de faire moins de choses aujourd’hui mais d’être en forme pour la croisière de plongée des prochains jours. La faim me réveillant, je quitte l’auberge de jeunesse pour aller explorer la ville à la recherche d’un endroit où manger. Je découvre une ville complètement différente de Melbourne et Sydney, qui sont mes deux seules références Australiennes. Ici, pas de grands immeubles, mais principalement des petits bâtiments de 2 étages qui bordent de larges avenues. On voit qu’il y a de la place et que la ville s’est plutôt construite en largeur qu’en hauteur. Je profite de la pause déjeuner pour réfléchir et faire des recherches pour le programme de la dernière semaine Australienne. Avec le temps qu’il me reste, j’étudie les différentes options qui s’offrent à moi, sachant que les transports impliquent forcément un budget assez conséquent à chaque fois.

 

Je prends ensuite un bus local pour me rendre au Botanical Garden. Il est constitué de différentes parties, construites autour d’un lac d’eau douce, d’un lac d’eau salée et d’une montagne. Je retrouve ici des végétations plus tropicales, à seulement 3 heures d’avion de Sydney. Car oui, on ressent vraiment un changement dans le climat, il redevient plus humide et chaud. Accessoirement, il y a aussi une heure de décalage horaire avec le reste de la côte Est. Je me balade dans le parc, en découvrant la flore de la région, et en retrouvant même une mangrove et ses palétuviers. Un peu partout, il y a des dizaines d’espèces d’oiseaux qui profitent des lieux. Il y des sortes de dindes (en plus petit mais ça y ressemble) qui fouinent un peu partout au sol entre les arbres et les bambous géants. Je continue la visite par une petit ascension d’un des points de vue avant de finir dans la partie centrale du jardin. Dans cette partie, les espèces de plantes utilisées dans la culture traditionnelle aborigène sont mise à l’honneur. Avec à chaque fois un petit panneau explicatif, on découvre celles qui servent pour la nourriture, ou la médecine, ou encore la construction ou l’habillement.

 

La ligne de bus n’est pas très fréquente, ce n’est qu’après un bon moment d’attente que je peux reprendre la direction du centre-ville. Je passe au centre de plongée pour remplir et signer les formulaires, mais aussi pour essayer le matériel. Tout est prêt pour demain il n’y a plus qu’à partir. Je fais quelques courses pour le repas du soir avant de rentrer à l’auberge. Ce type d’auberge est assez pratique car dotée d’une grande cuisine avec tout le nécessaire pour cuisiner. Je n’ai pour ma part pas trop le courage de faire de vraies courses, je change trop souvent d’endroit pour faire une gestion correcte des approvisionnements de nourriture. Je me contente pour ce soir d’un plat cuisiné, mais j’avoue que cuisiner moi-même me manque un peu. Certains hôtes se lancent dans de vraies préparations, et la cuisine est en ébullition en ce début de soirée. Pour ma part, il ne me reste plus qu’à finaliser mes réservations, et empaqueter mes affaires pour le départ aux aurores de demain.

 






Jour 152 – Sydney, départ pour Cairns

Au programme ce matin, la visite guidée de l’Opéra, et en Français. Une chance d’être là un mercredi car ce n’est pas tous les jours. Dans l’ensemble la visite était assez intéressante, même si parfois on sentait que la guide comblait un peu les explications (genre : « et là on peut voir une petite salle, et ici une moquette violette ») avec des choses assez évidentes à voir. Mais surtout la visite permet d’accéder et découvrir les espaces intérieurs. Nous avons eu la chance d’assister à un bout de répétition de l’orchestre symphonique dans la grande salle. C’est aussi un moyen pour admirer de près la performance architecturale de ce bâtiment hors du commun. Tout au long de la visite, des vidéos sont projetées pour raconter l’histoire rocambolesque de l’Opéra, de sa conception, à sa construction puis ses réaménagements.

 

Je passe ensuite une grande partie de l’après-midi à me balader dans le centre, en suivant les parcours piétons des cartes de Grant (que j’ai pris en photo avant de partir de chez lui). Je découvre une myriade de bâtiments anciens, toujours aussi bien entretenus et apportant je trouve plein de charme à ce centre. La grande Sydney Tower, dont l’architecture est assez discutable domine l’ensemble du haut de ses 300 mètres. Je découvre entre autres Hyde Park, la gigantesque Saint Mary Cathedral, et le magnifique Queen Victoria Building. Ce bâtiment qui était promis à la démolition fut sauvé à coup de pétitions et d’investissement Malaisien. Aujourd’hui transformé en galerie commerciale de luxe, il est resplendissant, d’autant plus à cette période où les décorations de Noël scintillent de toutes part. Anecdote cocasse sur ce bâtiment, au 2ème étage se trouve dans une vitrine scellée, une lettre de la Queen Elisabeth II herself qui a pour vocation de n’être ouverte qu’en 2086 (et personne ne sait ce qu’elle y dit !). Je finis mon tour au milieu des rues que j’apprécie de plus en plus, et qui sont très animées en ce mercredi, pour rejoindre à nouveau le quartier de The Rock et surtout le Museum of Contemporary Art. Je flâne un peu dans ce musée pour découvrir ses expositions. Les artistes exposés ici ont la réputation d’être très critiques envers l’histoire Australienne, et de ne pas hésiter à mettre en avant la ségrégation aborigène entre autres. Effectivement, au milieu des tableaux, esquisses et dessins, il y a des documentaires vidéos qui sont diffusés et qui montrent des émeutes et révoltes de la population aborigène résultants d’injustices subies. Je finis la visite du musée par la vue depuis le bar sur le toit du bâtiment, le Harbour Bridge, un énorme paquebot et le CBD en toile de fond, joli tableau.

 

Je retrouve Stéphanie à leur appartement, et une fois les affaires ré-empaquetées, elle me fait profiter de son Uber pour aller à l’aéroport car elle aussi a un avion. C’était vraiment un plaisir d’être accueilli chez et par Guillaume et Stéphanie, je les remercie beaucoup et j’espère avoir l’occasion de les recroiser un jour. C’est donc le départ pour Cairns, pour attaquer ma semaine, qui sera essentiellement sur le thème de la plongée. Dans l’avion, ma voisine de siège me demande si je souhaite partager un taxi à l’arrivée à Cairns, car le service de bus sera fini. C’est une bonne opportunité car je cherchais aussi à partager. Nous allons essayer de trouver d’autres compagnons de route pour réduire le prix. Après quelques échanges en anglais, et l’accent me trahissant un peu, nous comprenons que nous sommes tout les deux français et engageons un peu la conversation. En parlant voyage, je dis que je ma prochaine étape est aux Fidji, et comme quoi les hasards sont bien faits, elle y a vécu un an. Joanna (de son nom), me donne plein d’explications, des contacts, des bonnes infos, tout ce dont je peux avoir besoin pour bien profiter de mes 6 jours sur place, sans passer des heures à chercher. Enfin surtout que ce genre d’infos est rarement écrite dans un guide, c’est encore une fois la preuve que les échanges entre voyageurs sont vraiment très importants.

 

A l’arrivée, on essaie de trouver d’autres backpackers pour partager le prix du taxi. On trouve deux Canadiens (anglophones) pour se joindre à nous. Eux n’ont même pas de lits de réservés et du coup profitent aussi de l’occasion pour se rapprocher du centre-ville. On se trouve tous les quatre à monter dans un van-taxi déjà occupé par une Galloise (ça fait très international du coup), le tout avec un chauffeur indien. On négocie un tarif et ça a l’air correct. Mais à l’arrivée au premier hôtel, ça monte un peu, tout le monde s’embrouille, personnellement je ne comprends pas trop le problème, le chauffeur menace de déposer tout le monde au poste de police. Bref, tout le groupe sort en payant sa part, mais moi je suis encore à 2 kilomètres de mon hôtel. Le chauffeur accepte de m’emmener quand même, tout en ruminant sérieusement, il était vraiment colère apparemment. Bon au final, ça ne m’aura coûté que 7$ en tout et pour tout donc c’était quand même une bonne affaire, mais le mystère de l’embrouille restera entier ! L’arrivée de nuit à l’auberge est délicate, le dortoir dort déjà et il me faut faire mon lit en silence, pas facile quand il ne reste que des places sur les lits en hauteur. Je n’ai pas de programme pour demain mais je décide de dormir et de voir ça au réveil, la journée a déjà été assez chargée.

 









Jour 151 – The Blue Mountains, Katoomba – The Three Sisters walk

Je pars de bon matin pour une nouvelle marche. Le soleil peine à traverser l’épaisse couche de nuages qui enveloppe la petite ville de Katoomba. L’objectif aujourd’hui est de faire un circuit autour du massif des 3 sisters. A Katoomba, c’est le même principe que hier, il faut se rendre en périphérie de la ville pour rejoindre les falaises, et effectivement découvrir les fameuses trois sœurs. Il s’agit de trois pitons rocheux créés par l’érosion qui se trouvent sur une des avancées de la barrière rocheuse. Effectivement ça vaut le coup d’œil. Comme ici il y a les points de vue avant de faire les marches, un parking permet à ceux qui ne veulent pas trop marcher d’y accéder très facilement. Il y a donc pas mal de monde au point de vue principal, celui de Echo Point. De là, je prends le chemin qui descend dans la forêt, en longeant la falaise et en faisant un petit détour par la première des trois sœurs. C’est 900 marches très raides qu’il faut descendre, toute une épreuve ! Sur le groupe présent au point de vue, nous ne sommes que deux à le faire. Par chance, le temps se découvre et libère la vue sur les magnifiques panoramas.

 

Une fois en bas dans la forêt, je rallonge un peu la boucle en prenant la direction de Leura, le village voisin. A l’embranchement avec le chemin de Federal Pass, qui permet de retourner de l’autre coté de la vallée, je croise un groupe de personne âgées en randonnée qui fait sa pause. Je cherche un moment sur la carte pour me décider sur le chemin à emprunter quand une des mamies du groupe m’aborde pour m’aider. C’était très gentil, elle m’a donnée les bonnes indications au bon moment, après un petit détour pour découvrir la cascade de Leura, je reprends ma route pas le chemin de Federal Pass. Ce dernier à été tracé en 1900, c’était un des premiers à être ouvert dans ces montagnes. Le chemin est à flanc de falaises et offre de beaux points de vue, et surtout une grande tranquillité. Je profite du chant des oiseaux et des paysages tout en marchant.

 

Un téléphérique a été construit pour faciliter l’accès à la forêt. Il y a aussi une sorte de funiculaire qui a été mis  en place en recyclant l’ancien train de la mine. Mais tout est bien cher pour un si petit (et court) trajet, donc je continue avec mes jambes et j’emprunte l’escalier de Furber pour rejoindre la ville. Ce dernier est bien moins raide que le Giant Stairway par lequel je suis descendu, tant mieux pour moi. Au milieu du parcours, je trouve un banc libre, avec une magnifique vue sur une cascade, les falaises, et les 3 sisters (tout en même temps !). J’en profite pour pique-niquer. Les cacatoès et les perroquets sont à nouveau de la partie ! Je termine l’ascension et rentre à Katoomba. Je passe à l’auberge de jeunesse, et profite un peu d’un de leur canapé avant de rejoindre la gare. Il me faut être en fin d’après-midi à Sydney.

 

Ce soir je suis hébergé par Guillaume et Stéphanie (merci Julia pour la mise en contact). Ils ont accepté de m’héberger une nuit, je retrouve Stéphanie à la gare de Central (centre-ville de Sidney) pour me rendre à leur appartement. Stéphanie me fait faire un tour du quartier, il y a pas mal de vieilles maisons ainsi que l’université, il est bourré de charme et très agréable. Guillaume lui est à son cours de Taiji. On s’arrête pour manger dans un restaurant japonais (délicieux au passage) où il nous rejoint pour le repas. Leur appartement est assez génial, j’adorerais en avoir un comme ça à Paris. Je suis super bien reçu, je me sens super bien et je les remercie beaucoup pour cette opportunité, et aussi pour l’invitation au restaurant ! Grâce à nos discussions, j’ai aussi pu avoir une autre vision de l’Australie et en apprendre un peu plus.

 

Le train m’aura donné l’occasion de faire les vidéos du Blue Mountains National Park, et d’ajouter un petit extra du Royal Garden de Sidney :

https://youtu.be/y8OGr7_54YY

https://youtu.be/6ol0sWyc5GU

https://youtu.be/xkdu4pndzh4

 








Jour 150 – The Blue Mountains, Wentworth Falls

Je quitte l’appartement de Grant assez tôt ce matin pour prendre un train en direction de Katoomba, située dans le parc national des Blue Mountains. C’est très pratique car c’est desservi par le prolongement d’un équivalent de train de banlieue accessible avec la carte unique de transport du grand Sidney ! Une fois mon sac déposé à l’auberge de jeunesse (car je n’ai pas trouvé de couchsurfing libre ici), je reprends le train dans le sens inverse pour 2 stations jusqu’au village de Wentworth Falls. Tous ces villages sont en altitude mais on n’en a pas la sensation car la montée se fait progressivement sur un plateau. Assez vite après la gare, un chemin longe la petite rivière pour mener jusqu’à la cascade qui a donné son nom au village. Le chemin porte le nom de Charles Darwin, car il aurait séjourné et marché sur cette piste durant son séjour dans le village au début du 19ème siècle.

 

Je comprends à quel point je suis en altitude quand je rejoins le premier point de vue, la vue est impressionnante (déjà c’est bien), et en plus de la cascade, je découvre des falaises qui terminent le plateau en tombant à pic, puis une étendue de forêt à perte de vue. Ce parc a le nom de Blue Mountains car les forêts sont principalement composées d’eucalyptus, qui dans leurs processus de photosynthèse rejettent une sorte de gaz bleuté. Et effectivement une sensation d’air bleu flottant au-dessus de la forêt est là. Les premiers chemins que j’empruntent ne sont pas trop difficiles, du coup ils sont pas mal empruntés, que ce soit par des sorties scolaires ou des marcheurs du dimanche (même si on est lundi). Je descends jusqu’au pied de la cascade par un escalier taillé à même la pierre, pour m’offrir une pause déjeuner avec le panorama sur la cascade. Après avoir croisé pas mal de lézards (gros et noir), une mygale (morte mais prise en charge par des fourmis), je découvre plein de Cacatoès à huppe jaune qui se donnent en spectacle au-dessus de la forêt. Avec leurs plumes blanches et leurs chants et cris on ne peut pas les rater !

 

Au moment ou je reprends la marche, un perroquet rouge et vert me passe au-dessus, magnifique ! J’arrive au pied d’une seconde cascade qui est juste à la suite de la Wentworth falls. Pour y accéder, il y a toute une suite d’échelles en métal installées à même la falaise tellement le relief est escarpé. Il y a eu un énorme travail pour l’aménagement de cette voie. Je suis donc au pied de la seconde cascade, ou une sorte de grand bassin se forme, là un groupe de jeunes est en train de se baigner, je teste la température de l’eau avec ma main et me dit qu’ils sont un peu fous tellement elle est froide. De là j’attaque la traversée au milieu de la forêt d’eucalyptus pour rejoindre le second accès de l’autre côté des falaises. Le chemin est assez escarpé, mais super agréable, et surtout je ne croise presque personne. Je me dis même qu’avec un peu de chance je vais réussir à observer quelques mammifères endémiques d’Australie qui raffolent des eucalyptus. Mais non, aucun Koalas ni Wombats n’ont pointé leur nez.

 

J’attaque la remontée vers le village, en longeant tout un enchainement de cascades plus jolies les unes que les autres, en passant par un escalier très bien aménagé et bien moins raide que du côté par lequel je suis descendu, heureusement. En regardant la carte je vois que les falaises font 100 mètres de haut en moyenne, et au total j’aurai fait 240 mètres de dénivelé +/- sur cette marche de 12 kilomètres. Une fois remonté, j’attend le bus pour rentrer sur Katoomba, car la gare se trouve à l’opposé du village et j’ai un peu la flemme. Mais après trois quarts d’heure d’attente toujours pas de bus, donc je me résigne à traverser le village pour retourner à la gare, et finalement croiser le bus (trop tard) à 100 mètres de la gare. Une fois rentré à l’auberge, il ne me reste plus qu’à aller faire quelques courses pour faire des économies sur les petits déjeuner et pique-nique du lendemain. Je retrouve un peu les habitudes que j’avais prises durant mon précédent voyage en Nouvelle-Zélande. Il y a beaucoup de similitude entre les deux pays sur pas mal de points d’ailleurs. Le fait que les chemins de marche soient aménagés et repérés en est un, c’est plutôt appréciable de pouvoir lâcher un peu le GPS pendant les randonnées.

 










Jour 149 – Sydney

Ça y est j’y suis, au fameux jour où je découvre Sydney. Ça me paraissait tellement loin quand j’ai commencé ce voyage. Je donne la conclusion avant de raconter la journée, mais j’adore cette ville ! J’ai beaucoup aimé Melbourne mais Sydney est encore plus intéressante, et je m’y sens vraiment bien. J’ai commencé la visite par le quartier de The Rock. Ce quartier est le plus ancien de la ville, voir du pays, à être encore debout. Il a été sauvé de la fièvre immobilière de Sydney à coup de pétitions par ses habitants, et c’est plutôt une réussite. Des bâtiments qui ont plus de deux cents ans sont encore là et en fonction, et l’entièreté du quartier a été restaurée. Il est vraiment charmant, et en ce dimanche, il y a plein de locaux et de touristes qui viennent profiter de son atmosphère et de son marché. Je ne déroge pas et je passe un bon moment à arpenter les petites rues et à découvrir l’histoire des lieux. Grant, mon hôte, m’a prêté un jeu de cartes qui présente des mini-parcours piétons à thème dans différents quartiers de la ville. J’en ai pris quelques-unes pour servir de fil conducteur à ma journée.

 

Juste derrière ce quartier il y a le Harbour Bridge. Et depuis les hauteurs de ce dernier une superbe vue s’ouvre sur le pont. C’est le premier pont qui a été construit pour traverser la baie et remplacer le ferry. Je ne m’attendais pas à un tel ouvrage, il est impressionnant ! De l’autre coté de la baie, se trouve le fameux Opéra, celui que tout le monde connaît au moins sur les photos. Au premier abord, je le trouve plus petit que dans mon imagination. Mais cette impression est probablement due à la présence dans la baie d’un gigantesque bateau de croisière, qui doit bien faire 2 à 3 fois la taille de l’opéra. Sur la place devant ce dernier, il y a un festival de culture traditionnelle, j’ai donc le plaisir d’assister à quelques danses aborigènes menées par différentes troupes. Je fais le tour de l’opéra pour mieux en apprécier l’architecture, ce qu’on peut dire c’est que c’est vraiment unique, je comprends pourquoi il est en quelque sorte devenu le symbole du pays. Je reviendrai mercredi pour visiter l’intérieur et je continue mon chemin vers le Royal Garden. Le parc contourne lui aussi une baie et offre un triple point de vue sur le Harbour Bridge, l’Opéra et le CBD et ses grandes tours, le tout avec un grand soleil et un ciel bleu, c’est splendide !

 

Je fais une bonne distance à pied en passant de parc en parc pour suivre le relief de la côte, et profiter de la vue. Toujours en suivant les parcours à thème des cartes que Grant m’a prêtées, je me dirige vers la Art Gallery of New South Wales. Je me régale en parcourant les expositions dédiées à l’art Aborigène, mais aussi à l’art contemporain et Australien. De là, je commence à avoir fait pas mal de kilomètres, je retourne au CBD pour m’offrir une pause milk shake / lecture au pied d’un vieux building. De là je fais un dernier tour au milieu des immeubles. Ce que j’apprécie particulièrement c’est que beaucoup des édifices de la ville originale sont encore debout et très bien entretenus. On reconnait bien le style Victorien dans la plupart, et le fait que les pierres utilisées soit couleur sable permet de ne pas trop assombrir l’ensemble. Les bâtiments nouveaux se sont intégrés, parfois en incluant une partie des anciens, tout ça fait un ensemble très hétéroclite, mais très agréable. J’imagine qu’à l’époque, les immeubles de style Victorien faisaient très grand par rapport aux maisons de la ville naissante de Sydney. Maintenant, ils sont largement dominés par les hautes tours, dont la plus haute frôle les 300 mètres. C’est au son de la corne de brume du grand paquebot qui prend la large que je finis ma journée et je rejoins le métro pour retourner dans le quartier de Burwood.

 

Je passe la soirée à papoter avec Grant, en essayant d’écrire ce post. Grant est bavard mais la conversation est super intéressante et passe en revue l’histoire du pays, l’économie, la politique, et aussi un peu sa vision des choses. C’est aussi ce que j’aime avec le couchsurfing, c’est que ça permet ce genre de discussion.