Jour 194 – De Valparaiso à Buenos Aires

Comme c’est toujours un peu dangereux de ne pas se trouver dans la ville de l’aéroport de départ, le jour du départ, je décide de partir très tôt et très en avance de Valparaiso. Même si la ville n’est qu’à deux heures de route et qu’il y a 4 bus par heure, je joue la sécurité. L’auberge est très endormie quand à 5h30 je descends dans le hall. J’arrive à prendre le bus prévu, et aucun retard à l’horizon. Le trajet est l’occasion de voir le lever du soleil sur les montagnes et les forêts, c’est la petite récompense pour le réveil très matinal !

 

Finalement, et tant mieux d’ailleurs, tout s’enchaine parfaitement, et c’est avec 6 heures d’avance sur mon vol que j’arrive. Je squatte un café du hall des départs toute la matinée avant de me lancer dans les procédures d’enregistrement et des passages à l’immigration et par la sécurité. Je crois que c’est la première fois depuis 6 mois que je me sens près de la France. De Santiago partent des vols directs pour Paris et j’ai un petit pincement au cœur quand je vois les avions Air France. Non pas que je remets en question ce grand voyage, mais j’ai quand même un petit peu le mal du pays aujourd’hui. Pendant le vol, le pilote fait l’annonce du passage au-dessus de la cordillère de Andes. Les nuages bouchent la vue mais on distingue les premiers sommets encore enneigés en plein été !

 

A l’arrivée, changement d’ambiance. Je ne m’attendais pas à une telle différence entre le Chili et l’Argentine qui sont pourtant voisins et ils me semblent bercés par les mêmes origines. Il semblerait que l’immigration italienne ait eu un fort impact sur la société Argentine actuelle. D’ailleurs, il semble que la prononciation de l’espagnol, en tout cas à Buenos Aires prend des accents Italien. Ce qui rendrait presque l’espagnol Chilien plus compréhensible ! L’aéroport est assez excentré et le trajet pour rejoindre le centre semble sans fin. Une fois installé, il est déjà tard, enfin dans mes références de temporalité. Car quand je vais manger vers les 21 heures, il n’y a pas grand monde et je me dis que c’est parce qu’il est trop tard. Mais non, ici c’est clairement l’heure espagnol qui est appliquée puisque le restaurant fait salle comble seulement vers 22 heures. Je ne suis pas allé bien loin pour le diner, mais je découvre un peu les rue de Buenos Aires adjacentes à l’hôtel, qui dans le centre ont un agencement presque Haussmannien. La culture culinaire argentine semble être assez fameuse, et pas seulement les pièces de viandes (et le vin !). Les desserts semblent être à l’honneur et gourmand comme je suis (ce n’est pas nouveau ça c’est sûr) je ne résiste pas à tester un Budin de Pan, accompagné de la sucrerie nationale, le Dulce de Leche, fameux ! Le petit clin d’œil pour cette journée, le restaurant est situé Calle de Chile !

 

Mon attente à l’aéroport m’aura permis de monter la vidéo sur Valparaiso que voici :

https://youtu.be/ZFX4QJAxYR4