La journée aura presque entièrement été dédiée aux transports, même si au final les Fidji ne sont pas si loin que ça de l’Australie. Au décollage, l’avion survole Brisbane et me donne l’occasion de voir d’en haut les rues parcourues à pied. La vue est plutôt belle. Durant le vol, je prends conscience de l’immensité du pacifique. Hormis un passage furtif au-dessus de la Nouvelle-Calédonie (où je serais la semaine prochaine), nous ne survolons que des étendues d’eau. A l’arrivée, je découvre des lagons bleu turquoise entourant l’île, on distingue les fonds depuis le hublot tellement l’eau est claire. En contraste, les terres sont très vertes, on distingue pas mal de cultures et des montagnes boisées au loin. Le contraste avec le paysage australien est saisissant. Le vol aura duré seulement 3 heures, mais auxquelles s’ajoute 3 heures de décalage horaire supplémentaire. Avec le retard accumulé au départ, l’après-midi est plus qu’entamée quand j’arrive à l’auberge réservée à Nadi. Je fais un tour pour découvrir la plage adjacente mais je ne m’attarde pas trop car une pluie tropicale fait son arrivée. Je me refugie dans le dortoir pendant la pluie et je finis par céder au sommeil. La nuit est tombée quand je me réveille. Je me rends au restaurant-bar de l’auberge pour commencer la découverte des plats locaux, avant de retourner voir mon lit.