Jour 306 – De l’Ilha de Moçambique à Dar-es-Salaam

Nous retrouvons Chloé au petit-déjeuner de bonne heure, mais il nous faut nous hâter car nous devons prendre la route pour Nampula. Après lui avoir dit au revoir et souhaité bon voyage, il est temps de partir avec le même chauffeur qu’à l’aller. Le trajet passe plus vite il me semble, le fait que je me sois endormi y est surement pour quelque chose.

 

Notre chauffeur Constantine nous dépose à l’aéroport, nous sommes bien en avance. Nous patientions jusqu’à l’heure de l’enregistrement dans le petit aéroport de Nampula. Tellement petit que la douane pour sortir du pays est juste constituée d’un bureau installé derrière la porte qui mène au contrôle de sécurité.

 

Nous voici donc embarqués à bord de notre vol Kenya Airways en direction de Nairobi. Je profite du temps de vol pour faire le montage de notre séjour à l’Ilha de Moçambique. Rien de particulier à signaler si ce n’est que nous découvrons un paysage très vert lors de l’approche de la capitale Kenyane. Clémence avait gardé sa béquille pour prendre l’avion, du coup la compagnie nous a prévu un fauteuil roulant pour simplifier le transit. Nous étions un peu en mode lalalilalalou, pensant que l’on avait trop le temps pour changer d’avion, mais l’hôtesse qui s’occupe du fauteuil se presse pas mal. Nous découvrons qu’en réalité nous avons pris une heure de décalage horaire, et que nous avons par conséquent 15 minutes seulement pour faire notre transit.

 

C’est donc au pas de course, mais avec succès que nous embarquons en priorité sur le vol qui va nous conduire à Dar-es-Salaam, notre porte d’entrée en Tanzanie. Le vol est moins long que le précédent, et heureusement car la compagnie nous inflige le visionnage de vidéo de caméra cachée insupportables en boucle avec l’impossibilité d’éteindre nos écrans individuels, on n’est pas loin de la torture à ce niveau-là.

 

A l’arrivée à Dar-es-Salaam, nous commençons par la procédure de visa. L’accueil est très chaleureux de la part des militaires et policiers en charge de la procédure. Par contre, le visa n’est payable qu’en cash et en dollar US, on est heureux d’avoir quelques billets verts (restants de Bolivie) qui nous facilitent la vie à ce moment-là. Une fois le contrôle passé, nous retrouvons nos sacs qui nous attendent sagement, et à la sortie nous trouvons le chauffeur de taxi que l’auberge de jeunesse nous a envoyé.

 

Nous le faisons patienter le temps de nous approvisionner en Shilling Tanzanien, mais aussi en dollar US puisque le pays pratique une sorte de double monnaie pour les touristes. Une fois que nous avons aussi notre carte sim et un numéro tanzanien, nous quittons l’aéroport en direction de l’auberge. Pendant l’escale au Kenya, on a senti que l’anglais dominait, ici c’est par contre le Swahili qui est la langue principale (mais tout le monde semble quand même parler anglais). Le trajet à travers la ville nous donne l’occasion d’en avoir un premier aperçu, on peut dire que ça change du Mozambique ! C’est très urbanisé ici, et cela semble assez moderne, bien loin d’une grande ville comme Maputo de l’autre côté de la frontière. A l’arrivée à l’auberge, c’est les gardiens Maasaï qui nous ouvrent la voie. Nous nous installons rapidement, enfin nous attendons que nos colocataires de dortoir nous libèrent les lits sur lesquels ils s’étaient un peu étalés pour pouvoir nous installer. C’est la fin de journée pour nous.

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