Jour 36 – De Bulgan à Darkhan

Nous continuons notre retour vers Oulan-Bator. Dans la matinée nous traversons la ville de Erdenet et l’aimag d’Olkhon. Ici, la région est riche grâce (ou à cause) des mines de cuivre. La ville semble riche et pullule d’industries. Clairement on est loin des grandes steppes désertiques que l’on a pu traverser.

Nous arrivons à l’heure du déjeuner aux abords du monastère d’Amabayasgalant. Ce monastère est un des 3 plus importants du pays (avec Oulan-Bator et Karakorum), et est plutôt bien conservé. Il a en partie échappé aux purges de 1937 et fait partie d’un programme de restauration financé par l’UNESCO. Au-dessus du monastère est installé un gigantesque bouddha qui surveille la vallée, et un gigantesque stupa aussi. La vue depuis là-haut est saisissante, on comprend pourquoi ce monastère est ici.

Nous reprenons la route pour nous rapprocher d’Oulan-Bator pour demain. Nous nous arrêtons à Darkhan, où nous trouvons un hôtel dans lequel nous nous louons pour la nuit une sorte de petite suite où chacun à sa chambre. Nous passons notre dernière soirée de ce tour en allant manger au restaurant coréen d’à côté (mais recommandé par le lonely planet). Ça fait vraiment du bien de manger quelque chose de différent, et on se réjouit de la nuit dans un vrai lit.

Sur les liens ci dessous, 2 vidéos pour les 2 premiers tiers du road trip mongole :



Jour 35 – Du Lac Khövsgöl à Bulgan

Nous commençons aujourd’hui notre retour vers Oulan Bator. Plus de 300 km prévus aujourd’hui mais heureusement, quasiment entièrement sur route. Dans l’après midi nous quittons l’aimag de Khövsgöl pour entrer dans celui de Bulgan. La météo se fait plus clémente et le soleil est de retour.

Après avoir quitté la route nous arrivons au pied du volcan Uran Togoo. Nous faisons la courte ascension puis le tour du cratère pour nous dégourdir les jambes et admirer la vue. Initialement nous étions sensés camper dans les environs mais une envie de confort nous pousse à reprendre la route.

Les tourists camps étant hors de prix, nous faisons confiance au guide et rejoignons la ville de Bulgan, et nous allons voir au Bulgan Hotel. Une chambre est disponible et pour un prix défiant toute concurrence ! Par contre l’ambiance de l’hôtel ressemble à un voyage dans le temps. Entre l’architecture soviétique, les bois de cerfs épinglés au mur et l’absence de douche, le tableau est fait ! On nous acceuille très bien quand même et on nous met à disposition une pièce pour cuisiner et manger.

Jour 34 – Lac Khövsgöl #2

Le programme d’aujourd’hui devait être une journée de randonnée à cheval, la météo en a décidé autrement. Après un orage et de la pluie toute la nuit, ça a continué toute la matinée. Impossible de sortir à l’extérieur plus de 5 minutes sans être complètement rincé. Le guide de randonnée à cheval a dit que c’était trop dangereux avec les chevaux aussi. Dommage pour nous, nous n’aurons pas l’occasion de chevaucher en Mongolie.

Nous passons la matinée au chaud auprès du feu sous la yourte, puis à midi nous allons manger au restaurant dans le village. Nous profitons de l’arrêt pour visiter le petit musée de la marine et le bateau musée. Nous profitons d’une accalmie pour tenter d’aller voir un super point de vue, en voiture cette fois. A l’arrivée, impossible de trouver l’endroit indiqué, mais nous tombons sur un marché Tsaatane où nous pouvons voir des rennes. Impossible de les prendre en photo sans payer. Sur le chemin du retour, nous tentons un nouvel arrêt sur un point d’intérêt donné par le lonely planet, encore un échec pour le trouver. Ce n’est pas la première fois que nous nous confrontons aux limites de la précision du guide sur la Mongolie.

Nous retournons donc au camp et à notre yourte au moment où la pluie revient encore, un peu déçus. La soirée sera composée de cuisine au feu de bois et de lecture. Nous espérons que la météo plus au sud sera plus clémente.

Jour 33 – Lac Khövsgöl #1

La soirée et la matinée furent animées. Un groupe de mongols en villégiature dans une yourte derrière nous, étaient a priori un peu trop alcoolisés. Après avoir hurlé longtemps, au petit matin ils ont réussi à encastrer une de leur voiture dans la yourte voisine de la nôtre. Sachant que le terrain est plutôt pentu ça n’a pas pardonné. Malheureusement une petite fille dormait dans le lit derrière la cloison où la voiture a tapé, elle avait l’air plutôt traumatisée et ses parents l’ont emmenée à l’hôpital. Pas de nouvelles bonnes nouvelles dirons-nous. En tout cas, les responsables ont été expédiés hors du camp.

Nous prenons vers 10h le chemin pour notre première vraie randonnée sur une journée. Sachant qu’il n’y a pas de carte disponible, nous nous basons sur celle du téléphone et partons en longeant le lac. Nous ferons demi-tour pour rentrer. Le temps est frais mais agréable pour marcher. Après 3 / 4km nous trouvons un chemin plutôt bien balisé, nous croisons des groupes à cheval, ce chemin est probablement fait pour faire le tour du lac (en 15 jours minimum quand même). Au fur et à mesure de la marche, nous alternons entre forêts et petits pics rocheux, qui nous offrent une belle vue sur le lac. Au bout de 12km, nous nous arrêtons pour déjeuner en bordure de l’eau, en profitant d’une terrasse abritée et d’un banc. Le soleil pointe doucement son nez. Pendant le déjeuner, un bateau accoste sur la plage de cailloux pour embarquer des touristes, pas facile sans quai.

Nous prenons le chemin du retour pour rentrer avant l’orage annoncé du soir, et nous faisons bien car à peine 1h après notre retour il en éclate un gros. Nous nous mettons au chaud sous la yourte, autour du feu de bois où nous cuisinons notre repas du soir.

La marche d’aujourd’hui était salutaire après les 2 jours précédents passés en voiture. Nous avons encore découvert un autre aspect des paysages Mongols. Ces derniers me rappellent un peu ceux que j’ai rencontrés sur l’île d’Olkhon et au lac Baïkal.

Jour 32 – De Horgo Terhiyn Tsagaan Nuur au Lac Khövsgöl #2

Après une nuit fraîche mais calme, nous partons de bonne heure à l’assaut des 100km de piste qu’il nous reste pour rallier la ville de Moron. La piste est rude, mais les paysages sont toujours au rendez-vous. Les marmottes, les moutons et les chèvres nous accompagnent encore aujourd’hui.

Nous arrivons à Moron pour déjeuner, nous en profitons pour nous ravitailler en eau et en Tugrik. Nous demandons à Zulla de nous emmener dans un endroit où nous pourrons manger autre chose que du mouton. C’est la viande de base de l’alimentation Mongole et nous en sommes tous les 3 en saturation totale !

Nous faisons une visite express du monastère de la ville, qui est encore en activité, avant de reprendre la route (carrossée cette fois) vers le lac. Sur le chemin, nous faisons un arrêt dans un camp avec des orts (sortes de tipis) où il y a des vendeurs de souvenirs, et des rennes pâturant devant ces derniers. Le renne vit à priori à l’état sauvage dans ces régions sibériennes du nord de la Mongolie. Il y a aussi des troupeaux entiers de rennes élevés par les peuples Tsaatanes. Ce peuples est à priori resté en marge de la société mongole et russe, car ils vivent à cheval sur les 2 pays, ils vivent de l’élevage de leur troupeau et de la cueillette. Ils sont profondément nomades et difficiles à trouver, et toujours dans une culture chamanique. A part les 2 marchands de souvenirs rencontrés sur la route, il y a peu de chance que nous en rencontrions.

Nous arrivons finalement a Khatgal, village à l’entrée du lac. Nous trouvons un camp de yourtes ou poser notre sac pendant 3 nuits. La météo est capricieuse et un orage ne tarde pas à éclater. Le temps est humide et froid, on a clairement changé de région. Le mois d’août n’est à priori pas le meilleur moment, mais nous allons essayer d’en profiter quand même. Nous profitons du poêle installé dans notre yourte pour nous réchauffer et cuisiner le repas du soir.

Jour 31 – De Horgo Terhiyn Tsagaan Nuur au Lac Khövsgöl #1

Après une nuit très fraîche où nous aurions probablement dû allumer le feu mis à notre disposition dans la yourte, nous quittons la région de l’Arkhangai et du White Lake (Tsagaan Nuur en Mongole). Le lac porte ce nom là car il est gelé en entier une grande partie de l’année, et ne retrouve la liberté de ses eaux que vers fin mai. Nous longeons donc le lac sur ses 16km de longueur avant de nous enfoncer dans les montagnes.

Nous sommes maintenant à plus de 2000m d’altitude en train de slalomer entre les trous de la piste, les rivières, la boue et les marmottes (que l’on voit par dizaine de jeter dans leur terrier sur notre passage). Il nous faudra 4h pour parcourir les 80km jusqu’au premier village sur notre route, Jargalant. Ici, nous sentons le changement de région et le rapprochement de la région sibérienne. En ville, les yourtes sont plus rares et on voit de plus en plus de maisons en bois avec des toits en tôle colorée, et des terrains délimités par des palissades en bois. Autre élément significatif, ce sont bien sûr les forêts qui se font moins rares dans le coin.

Nous n’arriverons pas au Lac Khövsgöl ce soir, nous le savions, mais nous reprenons la route en essayant d’aller le plus loin possible. Sur le chemin juste après Jargalant, nous croisons la route d’un cycliste belge qui parcourt la Mongolie en 2 mois. Nous échangeons un bon moment avec lui, son histoire est fascinante, et c’est une vraie force de la nature. Ce qui est bien en voyage c’est qu’on trouve toujours plus fou que soit ! L’homme doit avoir entre 50 et 60 ans et est un féru de vélo. Il parcourt entre 50 et 100km par jour. Quand on voit l’état des pistes par lesquelles on passe, on ne peut qu’être admiratif de la performance ! Nous reprenons la route après lui avoir offert quelques gâteaux et barres de céréales.

Une cinquantaine de kilomètres plus tard, et plusieurs heures passées, la piste est très rude et Zulaa peine à avancer, nous arrivons au village de Meren Shine. Nous regardons la carte et on tombe d’accord sur le fait de rejoindre un lac qui n’est qu’à quelques kilomètres pour planter le camp pour la nuit. Zulaa n’a pas traversé cette région depuis 10 ans et le téléphone avec la carte et le GPS s’avèrent bien utiles. Nous rallions finalement le lac Dzuun Nuur, après 9h de route et 160km parcourus. Nous nous installons à proximité d’une des plages en camping sauvage. La zone est déserte hormis quelques yourtes au loin et des troupeaux qui pâturent.

Après le repas, nous allons faire une petite marche pour admirer la vue depuis le promontoire que fait une petite presqu’île sur le lac, sous le regard des oies sauvages qui passent au-dessus de nous. Le froid arrivant avec la nuit, nous nous réfugions sous nos tentes pour la nuit.

Jour 30 – Fin de séjour en famille nomade à Horgo Terhiyn Tsagaan Nuur

Réveil moins matinal que pour la traite, mais ce matin c’est pour replier les tentes et continuer notre parcours mongol. Nous prenons la route en direction de Tariat et du parc naturel avoisinant, après des « au revoir » plus ou moins chaleureux en fonction des personnes, car on sent qu’ici on ne montre pas trop son ressenti et que les émotions ne transparaissent pas trop.

Après 4 jours coupés du monde, les messages divers arrivent quand le téléphone se reconnecte au réseau, ça tombe bien il y a 100km pour regarder tout ça ! Sur la route, nous faisons juste un arrêt pour admirer les gorges de la rivière Suman gol qui chemine entre les montagnes. Nous sommes quand même sur des plateaux qui sont tous au moins à 2000m d’altitude. De manière générale, la Mongolie est un pays plutôt haut avec des altitudes rarement inférieures à 1200m.

Une fois rentrés dans le parc naturel, nous nous attaquons à l’ascension du volcan Khorgo Uul, puis nous faisons le tour du cratère. En arrivant dans le parc on voit directement le changement de paysage, avec des coulées de lave et un paysage beaucoup plus abrupt et minéral. La vue depuis le sommet nous permet de voir encore un autre aspect des paysages mongols et de voir au loin le lac Tsagaan Nuur. En redescendant vers le lac, nous faisons un arrêt à la Yellow Dogs Hell Cave, une grotte ayant autant de légende sur sa formation que de pierres qui la constituent. Vu de l’extérieur, on dirait plus un gigantesque éboulement.

En arrivant au bord du lac, on a comme une sensation de bord de mer. Il y a une petite plage bordée de dizaines de cairns, nous nous posons les pieds dans l’eau avant d’aller boire une bonne bière salvatrice tout en profitant de la vue. Demain nous quitterons cet aïmag pour prendre le chemin du nord.

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Jour 29 – Séjour dans une famille nomade #4

Cette dernière journée commence encore à 6h du matin par la traite. Nous ne sommes que 3 ce matin du coup ça prend plus de temps et nous finissons bien après 9h. Plusieurs veaux sont récalcitrants et il faut parfois user de force, ce qui n’est pas d’une grande facilité !

Avec le lever du soleil la chaleur revient, et aujourd’hui elle est très très chaude. Nous sommes entre léthargie et sommeil un bon moment, jusqu’à ce qu’un énorme orage éclate.

Le journée aura été plus calme et plus reposante pour nous. J’ai juste un peu aidé à la confection d’une sorte de crème de lait sucré en fin d’après midi.

Fin de journée avec la traite du soir et puis une partie de volley sera sûrement à prévoir avec le coucher du soleil. Hier soir nous sommes passés au niveau supérieur pour  le terrain et le jeu en faisant 2 équipes et en tendant une sangle entre 2 piliers pour attacher les chevaux.

Jour 28 – Séjour dans une famille nomade #3

Hier soir après que la famille ait fait sa prière, nous avons fait tous ensemble une partie de volley pendant le coucher du soleil. Ça a permis d’être un peu plus acceptés par la famille, je pense. Ensuite c’était le moment de rentrer les veaux. Tous les soirs après la traite de 18 / 19h ils sont libérés puis remis dans l’enclos au coucher du soleil. On me donne rdv à 6h pour la traite du matin.

Petite nuit et me voici plus ou moins frais de bon matin. J’aide à sortir les veaux de l’enclos. Puis on les laisse téter un peu pour amorcer le lait. Pendant ce temps il faut entraver les pattes avant des vaches. Puis je dois les accrocher à l’enclos le temps de la traite. Et enfin on les rend à leur mère. Tout ceci prend bien 3h le matin, et 2h le soir! Moment très sympa où nous sommes seulement 4 et du coup ça me permet de parler un peu plus avec les jeunes de la famille. Seulement une des 2 grandes filles (Vasca) parle un peu anglais et elle fait aussi interprète.

Dans la matinée nous devenons commis de cuisine et aidons Dadi (la 2eme de la famille) dans la préparation des laits et fromages. Tout ça autour du feu et sous la yourte dédiée à la cuisine.

Vers midi, Miga,le plus jeune de la famille nous emmène avec lui pour aller chercher le troupeau de moutons et de chèvres. Il s’avère que le troupeau est à une heure de marche. En plein soleil et à 13h nous souffrons un peu de la chaleur ! Nous faisons avancer pendant 20 minutes le troupeau puis après nous les laissons avancer tout seuls pour se rapprocher du camp.

L’après-midi est dédié à la sieste, le réveil très tôt et la chaleur ont raison de moi! Nous rejoignons la famille pour la traite du soir puis le dîner. Nous profitons des derniers rayons de soleil pendant que la famille est réunie pour prier. Pendant ce temps, les 2 jeunes garçons rassemblent les veaux avec leurs chevaux. C’est impressionnant à quel point si jeunes il sont ultra à l’aise sur leur cheval. Ils viennent nous voir pour une petite séance photo de fin de journée.

Jour 27 – Séjour dans une famille nomade #2

Première nuit sous tente et seconde expérience des grands écarts de température entre jour et nuit. Il va falloir que ce soir je change de façon de faire, car du coup c’est une mauvaise nuit de plus au compteur. 9h, petit déjeuner avec Bold (prénom raccourci). Plutôt simple, du thé au lait et des sortes de petits beignets. Bold est le père de famille et c’est lui qui accepté de nous recevoir. Hier il n’a pas pu rentrer de Tsertserleg car les feux de son camion étaient HS.

Dans la matinée, nous nous dirigeons vers le Supa vu hier au milieu des champs pour une fête. En fait, il s’agit d’une fête de cette région seulement, plutôt religieuse car elle commence par une cérémonie bouddhique. Puis s’enchaîne (enfin le temps entre chaque événement  est plutôt long et incertain) une course de chevaux de 7km avec pour jockeys uniquement des enfants. Comme dernière activité il y a un concours de lutte mongole. Nous sommes les seuls touristes et nous nous retrouvons en immersion directe dans la culture mongole. Le lait de jument (fermenté ou non) coule à flot toute la journée, ainsi que les diverses spécialités culinaires que nous apprécions plus ou moins. Nous ne comprenons pas forcement grand-chose mais une jeune fille de retour pour les vacances dans sa famille parlant anglais m’explique un peu tout ça. Toutes ces activités font que nous restons plusieurs heures en plein soleil jusqu’au milieu de l’après-midi.

Nous rentrons finalement au camp pour trouver un en-cas à base d’abats de mouton, assez difficile à avaler ! A peine une heure plus tard on nous sert à dîner , l’aide de Laurence est la seule ayant été acceptée en cuisine. La fin de repas est arrosée d’un verre de vodka offert le matin même et que Bold a mis à tremper avec des pignons et une racine de gingsen. A peu près au même moment, une mini tempête se lève. Nous avons un peu peur pour les tentes mais elle part aussi vite qu’elle est arrivée !

Nous enchaînons par les traites du soir des vaches, on nous fait essayer. Nous faisons de piètres assistants, je n’aurais jamais imaginé ça si compliqué ! J’ai finalement autant de saleté et de lait sur moi qu’il n’y en a dans le seau. Tout ça reste à travailler. Nous aidons ensuite avec les 2 plus jeunes garçons de la famille à réunir le troupeau de vaches et de yacks pour les déplacer de pâturage. On se débrouille un peu mieux qu’ hier et à nous 5 on les amène à plusieurs centaines de mètres. Au retour, les 2 garçons veulent se mesurer à moi en course. Je gagne uniquement parce que je suis plus grand mais ils bataillent bien ! En tout cas, quel plaisir de courir au milieu des prairies et de ces paysages à pertes de vue. Une fois arrivé aux yourtes, les 2 garçons veulent faire de la lutte avec moi, le combat est bref, en même temps ils doivent peser 25kg chacun maximum ! Ce soir, je me sens un peu plus intégré que hier soir, et j’ai un sentiment de satisfaction quand à l’aide (aussi peu utile qu’elle soit) que j’ai pu apporter. Surtout j’ai la sensation que tout ça me fait redescendre un peu plus les pieds sur terre, il est bien loin notre mode de vie occidental. Ici, la vie semble simple, même si j’ai conscience que c’est l’été et que les hivers doivent avoir un tout autre visage.