Jour 268 – Ilha Grande #2

Le réveil fut un peu plus facile ce matin, mais je ne suis pas encore au top de ma forme. Nous gardons quand même notre programme, une fois les sacs prêts, nous quittons le camping. C’est au son du Big Ben électronique qui retentit depuis l’église du village (et ce toutes les heures, c’est d’ailleurs assez cocasse d’entendre ce son ici) que nous partons par la plage pour rejoindre le chemin qui coupe à travers la jungle.

 

Dès que l’on quitte la première plage, ça grimpe sévère. Nous sommes heureux de ne pas avoir le soleil direct car il fait déjà bien chaud sous les arbres. Nous prenons notre temps et profitons de la balade pour observer la faune et la flore, mais aussi pour distancer les groupes de touristes qui ont la même destination. Pour la faune, cela se limitera à deux écureuils, et deux énormes araignées (pour le plus grand plaisir de Clémence). Après une première grosse partie de deux heures, nous arrivons sur une autre plage.

 

Nous repartons dans la jungle pendant 30 minutes encore jusqu’à une plage désertique, tout ce qui reste de commerces ou hôtels est fermé, ici c’est un vrai havre de paix. Avec trois heures de marche dans la jungle au compteur, nous sommes presque tentés de nous arrêter ici, et de nous détourner de notre objectif principal, la plage de Lopes Mendes, sur l’autre rive de l’île, sur la façade atlantique.

 

Nous trouvons une dernière dose de courage pour parcourir les derniers kilomètres à travers la jungle. La plage de Lopes Mendes est classée comme la 3ème plus belle plage d’Amérique du sud, et la 13ème plus belle au monde, cela vaut le détour à priori. Elle est grande, blanche et belle c’est sûr. On voit que l’on est sur le coté océan, ici la mer est déchainée et de grosses vagues viennent frapper le rivage. Ce qui nous surprend agréablement, c’est le sable blanc, on a l’impression de marcher dans de la farine tellement il est fin !

 

On se prend une bonne pause, pique-nique d’abord, puis sieste pour moi, et lecture pour Clémence. Le soleil par contre joue à cache-cache, et avec le vent il ne fait pas bien chaud, si bien qu’on ne se baignera pas. Au vu du temps que nous avons mis à venir, il est trop tard pour envisager le chemin retour vers Abraāo à pied. Nous retournons juste 30 minutes en arrière vers la plage de Pouso pour attraper un bateau-taxi. Ce sera finalement sur un grand bateau que nous rentrerons, les petits bateau-taxi étaient certes plus rapides, mais aussi bien plus chers. De retour au village, nous ne nous attardons pas avant de rentrer au camping pour passer la soirée. A temps, car la pluie refait son entrée peu de temps après.