Jour 222 – De Uyuni à Santa Cruz de la Sierra

Une journée de plus à Uyuni où il n’y a décidemment pas grand-chose à faire à part tester un par un les restaurants de la place principale. Après déjeuner, nous tentons quand même les visites des deux seuls musées de la ville. Le premier, le Museo Ferrocarril est fermé. Le second nous le cherchons longtemps, mais sans succès. Un policier de la ville nous informe que le Museo Arqueologia y Antropologico de los Andes Meridionales a tout simplement été détruit… Nous patientons donc encore un peu avant de nous rendre à l’aéroport.

 

Ce dernier se situe juste en bordure de la ville, et il fait partie des plus petits que je n’ai jamais vu ! Il y a tellement peu d’avions qui partent d’ici que nous sommes seuls à l’arrivée dans les lieux, il n’y a même pas de personnel. Puis au fur et à mesure, l’heure du départ approchant ça se remplit, un peu. Les formalités d’enregistrement et de sécurité sont express, il ne manque plus que l’avion. La piste reste désespérément vide, au loin le soleil se couche et sur la ville un orage prend forme et l’on voit d’énormes éclairs. Soudain, un tout petit coucou atterri… c’est notre avion ! Il est minuscule, je ne m’attendais pas à un géant mais quand même.

 

Nous montons  dedans, seul Marius arrive à se tenir debout dans ce coucou de 19 places. Nous sommes 13 (pilotes inclus), et tout le monde a un hublot et la cabine de pilotage est sans porte. Un avion réduit à l’essentiel ! Par contre, il décolle en se dirigeant droit sur l’orage, et j’avoue que j’ai carrément flippé les premières minutes mais le vol s’est finalement déroulé sans encombre jusqu’à Santa Cruz de la Sierra, la capitale économique de la Bolivie. A la sortie de l’avion on sent que nous avons changé de climat et de région, mais aussi perdu 3000 mètres d’altitude. La chaleur est humide et un peu étouffante, l’Amazonie est près de nous. Vue l’heure je ne joue pas trop à trouver quel bus peut nous emmener en ville, mais je négocie un taxi. Le trajet s’avère assez long, et le choix du taxi judicieux. Nous arrivons au Jodanga Backpackers Hostel, notre première auberge de jeunesse et dortoir avec Marius. Enfin c’est que je croyais, car le site de réservation avait pourtant autorisé la présence de Marius, mais la politique de l’hôtel interdit les enfants en dortoir. Nous sommes obligés de prendre une chambre privée, mais le prix n’est pas le même… Je parviens à négocier un peu quand même car le problème n’est pas de mon fait.

 

Nous nous installons et commandons à manger en livraison à l’hôtel car il est tard pour ressortir. Pendant le temps d’attente, Marius se fait une joie de profiter de la piscine de l’hôtel, qui a l’air il est vrai plutôt agréable.

 

En bonus, la vidéo en accéléré du décollage de notre coucou depuis Uyuni :