Jour 295 – De Tofo à Maputo

Trois heures du matin, le réveil sonne et nous sort du sommeil. Nous nous préparons en vitesse, j’emmène ensuite Clémence sur mon dos jusqu’au point de départ. Puis je fais le trajet pour ramener les sacs, et très gentiment l’agent de sécurité de l’hôtel m’aide et m’évite un troisième voyage. Le bus est légèrement plus confortable que celui avec lequel nous sommes arrivés, et surtout il y a une remorque pour les bagages. Nous sommes au final peu de touristes, du coup le bus se remplit au fur et à mesure de locaux, mais dans de bien moindre mesure qu’à l’aller, fort heureusement. La complication est de trouver un siège où Clémence peut tendre sa jambe et surélever son pied. Nous y arriverons, et ferons encore un long retour, avec seulement un arrêt en 8 heures de trajet. L’arrivée sur Maputo se fait dans un trafic assez dense, et nous découvrons certains transports en commun très particulier.

 

Nous arrivons dans l’auberge de jeunesse qui sert de terminus, et nous devons ensuite prendre un taxi pour nous rendre à notre auberge de jeunesse. A notre arrivée, nous découvrons un endroit en pleine rénovation, nous nous glissons entre les ouvriers pour déposer nos sacs. Clémence ne pouvant pas vraiment marcher, c’est en taxi que nous nous rendons au parc de la FEIMA sur le conseil de Swan et Elodie (un tuk-tuk plutôt, qui s’embrouille avec un bus et se lance dans une course poursuite dans la vile, oubliant la course, et nous)

 

Nous y trouvons là un marché artisanal, et quelques petits restaurants typiques ouvert en ce premier mai férié (ici aussi). Nous profitons de l’endroit pour faire une pause déjeuner revitalisante après les longues heures du bus. Je fais une petit mission achat de béquille pour Clémence, pour qu’elle récupère un peu d’autonomie, surtout en vue du vol retour vers Paris de demain. On se fait ensuite un petit tour du marché artisanal, avant de rentrer en taxi à l’hôtel.

 

Nous enchainons les missions logistiques, que ce soit pour l’assurance suite à l’accident, ou pour l’organisation de la suite du voyage en Tanzanie. Il va sans doute falloir trouver un médecin pour demain matin car les compagnies peuvent ne pas laisser voler Clémence… Tout cela est bien compliqué.

 

L’hôtel retrouve un peu son calme, les travaux se finissent et le mobilier est réinstallé. Comme d’habitude, la nuit tombe vite et tôt. Comme notre journée a commencé tôt, il n’est même pas 20 heures et nous avons l’impression qu’il est déjà minuit. La pluie fait son grand retour ce soir, nous sommes un peu démotivés par la perspective d’une sortie et nous contentons de prendre le diner à emporter en face de l’auberge de jeunesse.