Jour 279 – Cape Town

On se fait un vrai dimanche, un dimanche un peu comme les locaux qui commence par une grasse matinée, et un bon petit déjeuner au soleil sur la terrasse de l’appartement de Phyl et Paul. Bon, nous devons quand même passer une paire d’heures pour faire notre programme de visite et les réservations obligatoire. En début d’après-midi, nous quittons l’appartement pour aller déjeuner, et faire une balade dominicale. Avant d’attaquer la marche, nous allons acheter nos cartes de bus pour anticiper le retour de balade et les prochains jours, et pour ce faire nous nous rendons dans une pharmacie, c’est surprenant ! Clémence pense fort à ce moment-là à la chanson de Charles Trenet « Dans les pharmacies », car comme dans la chanson, celle-ci vend vraiment de tout !

 

Nous commençons ensuite notre balade sur la Main Avenue, on voit directement la différence par rapport à Johannesburg. Le quartier dans lequel nous nous trouvons est aussi un peu huppé. Nous arrivons ensuite sur le front de mer, et retrouvons l’Atlantique laissé au Brésil la semaine dernière. Il est ici déchainé, et frappe la côte avec force. La première plage à coté de laquelle nous passons est peu occupée, et quelques aventuriers tente d’aller dans l’eau. Nous avançons jusqu’au 4 plages de Clifton, toutes plus belles les unes que les autres, et allons marcher dans le sable. Nous tentons de mettre les pieds dans l’eau pour voir si une baignade se tente ou non, mais c’est pour moi gelé, pour Clémence c’est « comme à Deauville fin septembre ! » (C’est pour dire la fraicheur).

 

Ces plages là sont bien occupées, on est au bon endroit pour la sortie dominicale, les familles et groupes d’amis profitent des lieux. Des gens de tout horizon semblent être ici. Puisque nous n’avons pas le courage de nous baigner, nous continuons notre avancée jusqu’à la plage de Camps Bay. Là, après avoir posé pour une photo dans de gigantesques fauteuils sur la plage, comme les rois des lieux, nous allons nous poser dans un café en étage, pour savourer une glace en profitant du coucher de soleil sur la baie. Le tableau qui s’offre à nous est tout simplement magnifique !

 

Nous profitons aussi de ce moment pour lire et en apprendre un peu plus sur la Cap. La colonisation de l’Afrique du Sud a commencé ici, la ville du Cap a donc connu beaucoup de périodes dans son histoire, en passant entre différente mains, des Portugais, aux Hollandais, puis aux Français avant que ce soir les Anglais qui s’imposent. Son histoire est étroitement liée à celle du pays, et donc à l’histoire que nous avons découverte avec nos visites à Johannesburg. Par contre, la physionomie moderne de la ville est bien différente de celle que nous avons vu de Joburg. En se baladant dans les rues, si on nous mettait là sans nous dire où nous sommes, nous ne pourrions pas deviner si l’endroit se trouve en Europe, ou bien en Amérique. De mon coté ça me rappelle l’Australie ou la Nouvelle-Zélande, pour Clémence c’est les USA. Il y a des petits airs de Floride ou de Californie parfois, avec ces alignements immobiliers le long du front de mer. Mais ceci n’est qu’un visage de Cape Town, car nous lisons qu’il y a toujours 2 millions de personnes qui vivent dans les townships éloignés de la ville dans des conditions de misère. Nos visites de demain nous permettrons d’aborder cet autre visage.

 

Nous nous apprêtons à prendre notre bus pour rentrer vers notre quartier, mais un attroupement sur la plage interpelle Clémence, nous allons voir. Il s’agit d’une sorte de gigantesque classe de « Yoga » sur fond de musique électro, les pieds dans le sable avec le coucher de soleil et l’océan en toile de fond. C’est un peu « hippiland » mais nous restons un moment pour profiter de la fin de l’évènement. La lumière de la fin de coucher de soleil sublime l’endroit, dominé par la chaîne de montagne des Table Mountains au loin ; cette même chaîne de montagne qui sépare la partie côtière de Cape Town du centre-ville, et qui commence un peu plus au nord d’ici. Une fois la nuit tombée, nous prenons cette fois ci un bus de ville pour rentrer à l’appartement et y finir notre journée.