Jour 263 – Parque National de Manu, Jour 4

La journée va être dédiée au retour vers Cusco, et il y a du chemin à parcourir. Malgré tout, Jordi ne nous fait pas lever avant le lever du soleil, et on le remercie pour ça. Une fois le petit-déjeuner pris, nous prenons nos sacs et partons en direction du bateau qui nous attend sagement depuis avant-hier. Le niveau de la rivière a bien baissé car il a moins plu, c’est assez impressionnant de voir autant de variations de niveaux. Après un faux départ car notre pilote de bateau a perdu son téléphone, nous prenons la direction de Atalaya d’où nous sommes partis avant-hier, et où nous attend notre chauffeur Americo avec le mini-bus.

 

A peine quelques centaines de mètres parcourus, nous avons la chance de pouvoir observer une famille de capybara, le plus grand rongeur du monde. J’avais pu en voir au zoo de Santa Cruz en Bolivie, mais avoir la chance d’en observer dans leur environnement, et surtout une famille de cinq individus est vraiment un privilège. Nous continuons notre route à contre-courant pendant plusieurs heures. Le retour s’en trouve rallongé en comparaison de l’aller pour cette raison. Nous voyons Johann, le pilote du bateau essayer de trouver les endroits où le courant est moins rapide, mais parfois nous avons l’impression de faire du surplace.

 

Une fois au port, nous repartons sur la route pour remonter dans la Cloud Forest, et rejoindre pour déjeuner le lodge où nous avons passé la première nuit. De là, il nous reste beaucoup d’heures pour rejoindre Cusco, et une longue ascension à travers la jungle, puis la forêt, le tout à flanc de montagne, les points de vue sont impressionnants. Du lodge nous étions à 700 mètres d’altitude, et il nous faut atteindre les 3300 mètres de haut de Cusco.

 

La raison pour laquelle nous étions partis tôt le premier jour était la fermeture en journée de la route pour travaux. La raison est toujours d’actualité, et c’est en avance sur l’horaire officiel que nous arrivons dans la zone où les ouvriers travaillent. La route est purement et simplement coupée, une pelleteuse est en train de creuser pour la refaire. Nous devons patienter un bon moment avant de pouvoir reprendre et terminer notre route. Il est bien déjà bien tard quand nous rallions Cusco et notre point de chute fétiche, l’hôtel La Bo’M.