Jour 186 – De Rangiroa à Papeete

Le village de Tiputa est très calme en cette matinée du premier jour de l’année. Une fois le petit-déjeuner avalé, nous nous offrons une dernière baignade dans les eaux turquoise du lagon. Eau à 29°, grand soleil, l’année commence bien. Vers midi, JJ vient nous chercher pour nous raccompagner en bateau à l’aéroport.

 

L’aéroport de Rangiroa est vraiment un des plus simples que je n’ai jamais connu, pas vraiment de queue, pas de sécurité à passer, un hall unique. On peut manger tranquillement puis en quelques mètres sauter dans notre avion. L’avion est au trois quarts vide, probablement car nous sommes le 1er janvier. A l’arrivée, la navette de notre hôtel du jour passe nous chercher. Nous retrouvons la météo nuageuse et capricieuse de Tahiti. Les nuages sont accrochés aux montagnes et la pluie ne tarde pas à arriver. Nous passons un moment dans le hall de l’hôtel car nous redécouvrons la connexion internet après nos 3 jours déconnectés totalement à Rangiroa. Clémence s’organise une excursion dans le centre de l’île en 4×4 pour le lendemain. En fin de journée, nous partons en direction du centre-ville pour manger aux roulottes. Elles ne sont pas toutes là aujourd’hui et nous n’avons pas un grand choix. Nous ne rentrons pas trop tard à l’hôtel, je dois finir mon sac pour profiter de la navette de l’hôtel et partir à l’aéroport. Les avions n’étant pas quotidiens, nous n’avons pas réussi à synchroniser nos dates de départ. Clémence ne part que dans un jour et demi pour Paris. Pour ma part, comme il n’y a qu’un avion par semaine, c’est cette nuit que je prends l’avion pour l’île de Pâques. Ce n’est pas facile de se quitter encore une fois, mais je sais que cette fois-ci c’est la dernière fois, et que nos retrouvailles au Pérou dans deux mois seront pour toute la fin du voyage !

 

Dès l’enregistrement des bagages, l’ambiance change et l’espagnol commence à se faire entendre. J’ai beau avoir essayé de m’y remettre avant mon arrivée au Chili, je ne suis pas aussi à l’aise que je l’aurais voulu. La nuit s’annonce assez courte avec un vol de 5h, et 5h de décalage horaire en complément. L’île de Pâques fait partie du triangle pacifique avec la Polynésie et la Nouvelle-Zélande, mais c’est quand même une nouvelle étape de ce voyage et pour moi la porte d’entrée de l’Amérique Latine.