Jour 40 – Delhi

Après plusieurs heures d’attente, Clémence arrive à New Delhi, pour ma plus grande joie ! Nous rejoignons notre hôtel, et avons une première immersion avec une Inde très bruyante, même à 5h du mat. Vue l’heure de coucher, la matinée aura été notre nuit.

Pour déjeuner, nous nous lançons dans les rues pour tenter de rallier un restaurant repéré. La ville est bourdonnante. Partout il y a du mouvement, des bruits, des odeurs, on est alpagués de toutes parts (difficile de passer incognito). Nous parvenons à aller déjeuner. Au cours du repas, un homme s’installe avec nous à table, c’est un étudiant en anglais prénommé Vicky. Nous cherchons à acheter des billets de train et nous galérons à éviter les arnaques. Il nous aide à nous rendre au seul centre de tourisme de la ville. Une fois reçue l’information sur le lieu d’achat des billets nous découvrons le métro pour nous rendre à la gare.

La gare semble être un lieu central de la vie indienne, mais aussi un lieu où la vie bourdonnante, chargée de toutes ses inégalités nous saute aux yeux. Entre les mendiants, les gens qui dorment à même le sol, les chiens errants, les hommes en costumes, les enfants… Mais surtout, après les rues et le métro, nous constatons que nous ne sommes quasiment entourés que d’hommes. Il y a vraiment très peu de femmes, et même si beaucoup des hommes rencontrés aujourd’hui semblaient profondément curieux et gentils de nous parler, certains regards appuyés sont très dérangeants, et même mettent mal à l’aise. Heureusement que nous sommes 2.

S’ensuit une visite dans un hôpital privé situé en banlieue pour une consultation chez le dentiste, rien de grave mais un petit problème gênant qui ne pouvait attendre. En sortant du métro nous sommes confrontés à une autre Inde, les voitures qui slaloment entre les vaches et les cochons, des enfants en guenilles qui fouillent les ordures. L’hôpital fait une rupture avec l’image extérieure, et il me semble qu’on se rend compte de la qualité du système de santé indien, pour un coût dérisoire par rapport à ce que nous connaissons.

Nous finissons notre journée par un restaurant sur un toit, avec la vue sur l’activité trépidante des marchands du Main Bazaar, sous le regard placide des vaches citadines.