Sur le chemin de la gare routière, nous nous faisons un petit déjeuner dans un petit café caché dans une petite rue. Nous partons pour notre premier trajet en bus. Nous en avons croisés quelques-uns dans les rues et ça risque d’être plutôt épique. Les bus sont assez gros, et complétement ouverts sans fenêtres, au moins on aura de l’air pendant le trajet ! Au départ de Ernakulam, le bus est assez vide mais il se remplit au fur et à mesure des arrêts. La première moitié du voyage est une traversée sans discontinuer de ville, et de zones plus ou moins urbaines.
Puis nous commençons à atteindre les zones un peu plus sauvages. Le paysage autour de nous devient de plus en plus montagneux, les routes de plus en plus sinueuses et la jungle environnante de plus en plus dense. Nous voyons des singes le long de la route, et l’air devient aussi de plus en plus frais. A l’approche de Munnar, nous découvrons les plantations de thé à flanc de montagne, le paysage semble sculpté, et l’ensemble est vraiment beau.
A la descente du bus, la pluie commence à tomber et nous ne trouvons pas la direction de notre hôtel, il s’avère que nous sommes descendus trop tard du bus. Nous prenons donc un touk touk pour rebrousser chemin de quelques kilomètres et rejoindre le JJ Cottages. A l’arrivée, on nous installe dans la chambre la plus luxueuse de l’hôtel, une sorte de mini suite seule au dernier étage du bâtiment. Nous finissons la journée au chaud en profitant de notre mini salon et de la vue, le tout sous une pluie battante.
Jour 47 – Fort Kochin
Après un petit déjeuner dans la pâtisserie découverte la veille, nous prenons le bateau bus pour traverser la baie et rejoindre la presqu’ile de Fort Cochin. Nous commençons la visite par le front de mer pour aller rejoindre le point de vue sur l’entrée de la baie vers la mer des Laquedives. La vue au loin est assez urbaine et industrielle, les porte-containers sont nombreux dans la baie. Mais le quartier de Fort Kochin semble lui très touristique et plutôt calme. On y est paisible et on retrouve la sensation de vacances ressentie hier à l’arrivée.
Nous voulons ensuite continuer notre visite de la ville mais un énième conducteur de touk-touk nous aborde. Il nous explique qu’ils ont un système de points en fonction de la dépose de touristes qu’ils font et qu’il ne lui en manque que 2 aujourd’hui. A la clef, un volume d’essence gratuit. Nous nous prêtons au jeu et devons donc visiter 2 échoppes. La première s’avère être très grande et au final plutôt intéressante, mais nous comprenons que c’est la basse saison et que les clients font un peu défaut dans les magasins.
Nous visitons ensuite l’église saint François. Il y a en effet une grande présence catholique ici car la ville a été fondée par les Portugais, et une communauté de Franciscains s’était établie ici. Vasco de Gama lui-même a vécu et est mort ici. Nous visitons ensuite la Basilique Santa Cruz. L’état de conservation, l’architecture intérieure et l’organisation de cette église sont plutôt atypiques par rapport à ce que nous connaissons. Nous nous perdons dans les rues pour continuer la découverte de la ville et croisons plein de groupes d’écoliers en uniforme qui sortent de l’école, les rues sont très vivantes et il fait bon vivre ici.
Le soir, nous avons pris des billets pour voir un spectacle de Kathakali. C’est une forme de théâtre dansé originaire de la région du Kerala. Le spectacle que nous voyons est aménagé pour les touristes et c’est tant mieux car il nous permet de voir l’étape cruciale du maquillage, et surtout d’avoir une explication de la signification des mouvements. Chaque mouvement de main, de visage, ou d’yeux a une signification, et c’est finalement un vrai langage du corps qui est exprimé. Nous avons ensuite un extrait de spectacle en 3 scènes qui est joué avec 3 personnages. C’est assez impressionnant la finesse des mouvements qui sont exécutés.
Jour 46 – Arrivée à Kochi
La nuit fut longue au vu de l’inconfort du train mais nous devons suivre le réveil global du matin pour que chacun reprenne son espace pour s’asseoir. L’arrivée est seulement prévue en fin d’après midi. Nous occupons notre journée entre film, lecture et jeu. Quand il y a un arrêt dans une gare nous en profitons pour nous approvisionner en nourriture ou en eau. Clémence sort le jeu de carte « set » et parvient à intéresser une grande partie de compartiment et nous faisons plusieurs parties tous ensemble, ce moment était très sympa et nous a permis de partager plus avec nos colocataires de voyage.
Nous arrivons à la gare de Ernakulam, en banlieue de Kochi en fin d’après midi après 26h de train. Un des jeunes avec qui nous avons échangé durant le voyage nous propose de nous déposer à notre hôtel en touk touk, ce que nous acceptons avec joie pour éviter les 3km de marche avec les gros sacs qui nous attendaient.
Nous faisons une marche pour rejoindre le lieu choisi pour le dîner, et nous en profitons pour découvrir un peu la ville. Ici la vie semble paisible, et après nos séjours dans des grandes villes il y a comme un air de vacances. Le Kerala est un des états riches de l’Inde et ça se voit clairement sur les infrastructures et sur l’état de propreté de la ville. Aussi, on sent que cet endroit est plus touristique, car nous n’avions pas croisé autant de touristes depuis le début de notre séjour en Inde.
Sur le chemin, nous achetons une boîte de pâtisseries locales pour le dessert, dont une aux couleurs du drapeau indien car aujourd’hui c’est la fête de l’indépendance du pays (15 août). Le dîner nous permet de manger des fruits de mer et du poisson, mais malgré le fait que ce soit très bon nous nous disons que nous allons arrêter de suivre les conseils gastronomiques du Lonely Planet car ils sont toujours plutôt chers. La température extérieure est idéale à cette heure là pour rentrer à pied, surtout après les chaleurs qu’on a eu plus au nord. On sent aussi que l’on se rapproche des tropiques avec la végétation et la nuit qui tombe à 19h.
Sur ces 3 liens, les vidéos de notre première partie de séjour :
Jour 44 – Bombay & Elephant Island
Après un petit déjeuner salutaire dans une échoppe du quartier musulman, nous nous dirigeons vers la Gate of India, qui se situe le quai de départ des bateaux. La Gate of India a été érigée en l’honneur de la visite du roi George V et fait face à l’hôtel Taj Mahal, un des plus célèbres du pays.
Après environ une heure de bateau, nous voici sur l’île. Ici la jungle tropicale semble dominer, mais il y a foule quand même pour se rendre dans les caves de Shiva, temples creusés datant des 5ème et 6ème siècle. Nous accédons au site après une marche parmi les singes et les échoppes. Les caves et les statues creusées sont impressionnantes et plutôt bien conservées. Les détails sont si nombreux qu’on ne sait où donner de la tête.
Après un déjeuner perché dans la jungle, nous allons faire un tour au lac voisin, et profiter de la vue sur les jardins et la baie de Bombay. C’est l’occasion pour moi de faire une 2nde chute (légère), décidément les sols sont glissants ici, en même temps il pleut quand même pas mal (normal pour
la mousson).
Il est temps de redescendre au quai pour reprendre le bateau vers la ville. Une fois débarqués, nous rejoignons le quartier de l’hôtel en passant par les grandes artères. Des immeubles et bâtiments de l’époque coloniale anglaise sont majoritaires dans ce quartier, et clairement en meilleur état
que ceux vus à New Delhi. On se dit quand même que cette époque a laissé une grande empreinte et a peut-être encore une emprise sur la ville de Bombay. Nous terminons la journée par une marche qui nous permet de découvrir les illuminations de la gare et de l’hôtel de ville, puis d’un diner dans un restaurant iranien (trop épicé pour Clémence) avant de rejoindre l’hôtel.
Jour 43 – Arrivée à Bombay
Le bruit commence très tôt dans le train et nous peinons à finir notre nuit. Une petite fille a décidé de jouer sur un téléphone le son à fond sans que personne ne dise rien, vive les boules quiès. Nous voyons le paysage changer le long du parcours, tout est plus vert et nous voyons apparaître les premières rizières. A l’arrivée dans la banlieue de Bombay, nous traversons des bidonvilles, c’est assez déstabilisant, choquant. Par nos lectures nous apprenons que Bombay est composée à 60% de ces bidonvilles. Nous débarquons dans une gare excentrée et loin de notre hôtel, il est difficile de trouver un taxi qui accepte de nous conduire. Il s’avère que le trafic est extrêmement intense et il est difficile de rallier le quartier de notre hôtel malgré la faible distance à parcourir. Du coup nous avons tout le loisir de voir la ville évoluer sur notre parcours, passant des bidonvilles, au quartier plus ou moins organisés / construits, et jusqu’aux gratte-ciel.
L’hôtel réservé s’avère plein et on nous conduit à un nouvel hôtel. Nous sommes en plein quartier musulman et le son des minarets avec l’appel à la prière retentit. Après un rapide passage chez le coiffeur d’à côté, nous partons vers la gare pour acheter nos tickets pour partir dans le Kerala. La gare est impressionnante, elle a des airs de cathédrale. De manière générale, même s’il y a beaucoup de monde dans les rues, nous nous sentons beaucoup plus à l’aise qu’à Delhi. On ne nous alpague pas sans cesse et ça change beaucoup de choses. Une fois les billets achetés, nous marchons en ville pour la découvrir. Elle a vraiment des airs de ville britannique par moments, et l’ancien colonialisme est encore présent dans l’architecture. Les rues sont plutôt propres et bien organisées, mais le contraste avec les bidonvilles est saisissant du coup. Nous essayons de diner dans l’endroit le moins cher du quartier (référencé par lonely planet) mais au moment de payer, l’addition est plutôt salée par rapport à ce que nous connaissons depuis le début de séjour.
Bombay a un réel problème de transport, le métro n’étant pas encore fini de construire. Nous faisons tous nos trajets à pied et nous avons 1h de marche pour rentrer à l’hôtel. C’est très agréable avec la température plus douce de ce début de nuit de découvrir de nouveaux quartiers de Bombay.
Jour 41 – Agra
Réveil très matinal pour prendre le train pour Agra. Avec un peu d’aide nous trouvons le quai et attendons le train. C’est un train couchette, parfait pour ce matin ! L’ambiance rappelle vraiment celle du transsibérien. C’est une classe avec clim et on a presque trop froid pour ce début de journée.
3h plus tard à l’arrivée, il nous faut trouver un rickshaw (touk-touk) pour nous rendre au Taj Mahal. Une fois la négociation du tarif faite, nous prenons la route. Vikram, notre chauffeur, nous convainc de l’engager pour la journée. Le tarif est plutôt intéressant et cela nous évitera des négociations tout au long de la journée.
Nous voilà donc au Taj Mahal ! Un lieu que nous n’aurions jamais pensé visiter, mais nous y sommes et c’est vraiment saisissant. L’histoire autour de ce lieu est plutôt belle, c’est aussi ce qui en fait un lieu si particulier. La découverte du Taj en passant derrière le mur d’entrée est très théâtrale et de loin il parait gigantesque. De près, il ne semble plus si grand que ça mais les détails sur les marbres sont impressionnants par leur nombre et leur qualité. Le contraste du blanc du mausolée avec les bâtiments et murs d’enceinte rouges participe aussi à l’ambiance générale, et à l’impression de flottement du Taj. La pluie tombante n’y est pas pour rien non plus.
Après le déjeuner, Vikram nous conduit au Fort d’Agra, mieux réputé que celui de Delhi. Nous nous perdons dans les dédales de cours intérieures, tout ça en gardant un œil sur le Taj Mahal et le fleuve Yamuna. Des familles de singes entières parcourent les toits en toute liberté. Nous faisons quelques pauses pour admirer les bâtiments, et aussi pour nous reposer un peu de la chaleur étouffante. De nombreuses personnes, souvent des hommes, une fois des familles nous demandent de se prendre en photo avec nous. Clémence finit même avec un enfant sur les genoux. Nous avons un peu la sensation d’être une attraction mais ça semble être plus de la curiosité. C’est tout de même assez surprenant !
Vikram nous fait faire un petit tour de la ville et des échoppes des artisans (marbre, tissus, bijoux) avant de nous redéposer à la gare. Nous avons 2h à attendre, nous trouvons un bout de muret pour nous assoir. Nous sommes pas mal sollicités par des mendiants, que ce soit des enfants ou des adultes. C’est assez déstabilisant et j’ai un peu de mal à gérer leur insistance. Nous découvrons durant cette attente les trains indiens, certains partent de la gare pleins à craquer !
Après un départ très en retard et un retour en wagon avec siège plutôt chaud, en température et en personne au m² (car nous étions en 2nde classe sans clim et avec une population locale) nous arrivons à Delhi. Nous ne sommes pas à la gare à coté de notre hôtel et il nous faut prendre un taxi ou un rickshaw. Nous nous retrouvons vite entourés par plusieurs chauffeurs qui essaient de nous attirer vers eux, je peine à réfléchir et à garder mon calme face à tant d’insistance. Clémence elle gère beaucoup mieux cette situation et nous finissons par trouver un chauffeur qui nous ramène à bon port pour un prix raisonnable, en se faufilant au milieu de la circulation extrêmement dense de cette fin de soirée.
Jour 40 – Delhi
Après plusieurs heures d’attente, Clémence arrive à New Delhi, pour ma plus grande joie ! Nous rejoignons notre hôtel, et avons une première immersion avec une Inde très bruyante, même à 5h du mat. Vue l’heure de coucher, la matinée aura été notre nuit.
Pour déjeuner, nous nous lançons dans les rues pour tenter de rallier un restaurant repéré. La ville est bourdonnante. Partout il y a du mouvement, des bruits, des odeurs, on est alpagués de toutes parts (difficile de passer incognito). Nous parvenons à aller déjeuner. Au cours du repas, un homme s’installe avec nous à table, c’est un étudiant en anglais prénommé Vicky. Nous cherchons à acheter des billets de train et nous galérons à éviter les arnaques. Il nous aide à nous rendre au seul centre de tourisme de la ville. Une fois reçue l’information sur le lieu d’achat des billets nous découvrons le métro pour nous rendre à la gare.
La gare semble être un lieu central de la vie indienne, mais aussi un lieu où la vie bourdonnante, chargée de toutes ses inégalités nous saute aux yeux. Entre les mendiants, les gens qui dorment à même le sol, les chiens errants, les hommes en costumes, les enfants… Mais surtout, après les rues et le métro, nous constatons que nous ne sommes quasiment entourés que d’hommes. Il y a vraiment très peu de femmes, et même si beaucoup des hommes rencontrés aujourd’hui semblaient profondément curieux et gentils de nous parler, certains regards appuyés sont très dérangeants, et même mettent mal à l’aise. Heureusement que nous sommes 2.
S’ensuit une visite dans un hôpital privé situé en banlieue pour une consultation chez le dentiste, rien de grave mais un petit problème gênant qui ne pouvait attendre. En sortant du métro nous sommes confrontés à une autre Inde, les voitures qui slaloment entre les vaches et les cochons, des enfants en guenilles qui fouillent les ordures. L’hôpital fait une rupture avec l’image extérieure, et il me semble qu’on se rend compte de la qualité du système de santé indien, pour un coût dérisoire par rapport à ce que nous connaissons.
Nous finissons notre journée par un restaurant sur un toit, avec la vue sur l’activité trépidante des marchands du Main Bazaar, sous le regard placide des vaches citadines.
Jour 39 – Départ de Mongolie, arrivée en Inde
Après que Altaa m’ait déposé à l’aéroport hier soir, je tente de me trouver un petit coin pour « dormir » en attendant l’enregistrement qui a lieu à 4h du mat. L’aéroport Chinggis Khan est vraiment minuscule, il y a seulement 4 portes pour les départ internationaux.
Arrivé en cours de matinée à Hong Kong, je dois faire toutes les formalités douanières et récupérer mon bagage qui n’est pas transféré automatiquement. Cette ville état qui pourtant est rattachée à la Chine semble bien différente de cette dernière. En premier lieu, il semble que je n’aurais pas besoin de visa pour venir ici. Après quelques heures d’attente, ré enregistrement du sac et je me prépare à prendre le vol pour Delhi. Ici l’aéroport est gigantesque et ultra moderne, on est bien loin de la Mongolie quittée ce matin !
Après un vol sans encombre et confortable, j’arrive à New Delhi ! Une fois les formalités de visas faites, le retrait de roupies et l’achat d’une carte sim locale, je me paie le luxe d’un moment dans le lounge privé du hall des arrivées pour attendre Clémence qui va arriver dans la nuit. Il n’y a aucun endroit où attendre et la nuit blanche se fait ressentir très sérieusement.
Les albums photos de la Russie et de la Mongolie sont en ligne, ici :
Jour 38 – Chinggis Khan Statue & Aryapala Temple
Aujourd’hui sortie « en famille » avec Altaa, son mari (au volant) et sa plus jeune fille. Direction le Chinggis Khan Complex ou trône une statue de l’empereur Mongol sur son cheval de plus de 40m de haut. En arrivant on le voit au loin, d’en dessous c’est saisissant, et quand on grimpe sur la tête du cheval, ça devient majestueux ! Nous sommes tous heureux d’avoir fait le déplacement jusqu’à ce monument, ça aurait été dommage de le rater.
Nous prenons ensuite la direction du Gorkhi Terelj National Park, pour accéder au Temple Aryapala. Un temple de méditation niché au cœur des montages, ou le calme règne. A l’entrée du parc, nous passons à côté de la Turtle Rock, un énorme monticule rocheux naturel qui de loin ressemble à s’y méprendre à une tortue.
En milieu d’après-midi, nous nous arrêtons sur le chemin dans le restaurant adjacent l’unique ferme d’élevage de poulets de Mongolie, pour y déguster un peu de la production. Ça change du mouton !
Une fois rentrés à l’appartement, il est temps de refaire le sac et de se préparer au départ, Altaa va me conduire à l’aéroport à 11h, je fais mon enregistrement dans la nuit pour un départ au petit matin vers Hong-Kong puis New Delhi. Papa et Laurence eux profiteront de la journée de demain pour visiter Oulan-Bator avant de repartir mercredi matin.
C’était donc mon dernier jour en Mongolie, mais je pars avec la tête pleine de belles images et de souvenirs. Ce pays peut être difficile, mais je pense qu’il reste peu d’endroits dans le monde où la nature a encore autant de place. Le défi du siècle à venir pour ce peuple sera probablement de composer avec le modernisme galopant, des traditions ben encrées, tout en réussissant à protéger leur si bel environnement. Je ne peux que remercier Altaa une nouvelle fois de nous avoir tant épaulés pour monter et mener à bien ce road trip de 19 jours à travers une grande partie de la Mongolie.
Sur ce lien, la dernière partie en vidéo de ce voyage en terres Mongoles :
https://youtu.be/z7EWiFG5y4I
Jour 37 – De Darkhan à Oulaan-Bator
Pour notre 1er petit déjeuner d’hôtel Mongol, nous n’étions pas déçus du voyage. Déjà il a fallu trouver où nous devions nous rendre, pour découvrir que tant que personne ne demande rien n’est prêt. Une fois le petit déjeuner (très léger) avalé, nous prenons la route pour cette dernière journée de notre road trip.
Nous avons prévu un arrêt en route pour aller visiter monastère d’Aglag. Ce monastère ne fait partie d’aucun circuit touristique. En effet, il est plutôt récent nous a-t-on dit, et principalement fréquenté par les locaux. Nous remercions les conseils avisés de Nathalie (que nous avons croisée plusieurs fois durant notre voyage avec sa famille), car l’endroit est magnifique. Nous avons failli renoncer vu l’énorme orage, mais notre patience a payé et nous avons pu nous lancer dans la marche d’approche du monastère. Le monastère est niché à flanc de montagne. Un parcours dans cette dernière qui est jonchée de statues gravées à même la roche, nous conduit à un mini temple surplombant les édifices.
Satisfait de notre visite, nous reprenons la route pour la Capitale. A l’arrivée, Zulaa nous dépose en ville, au pied de l’immeuble où vit le frère d’Altaa, et nous la retrouvons 3 semaines après l’avoir laissée. Nous passons un moment avec sa famille, et son frère. Ce dernier nous laisse son appartement pour ma dernière nuit, et pour les 2 jours restant à mon père et Laurence. Nous passons un bon moment autour d’un thé en regardant les photos de notre séjour dans la famille nomade, qui est la famille du mari d’Altaa. Vient ensuite le moment logistique de lessive (plus que nécessaire après 3 semaines) et de réorganisation de sac.