Nous sommes pris d’un bon coup de flemme, du coup nous restons à l’hôtel ce matin. Nous sortons uniquement pour déjeuner. En ce samedi, les rues de la vieille ville sont blindées de touristes et de locaux, comme nous ne les avons jamais vues depuis notre arrivée. En milieu d’après-midi, nous repartons avec nos sacs (bien pleins) en direction de la station de bus de la Porte de Damas.
Nous prenons un mini bus en direction de Tel-Aviv. C’est le principe du bus qui part quand il est plein. Comme c’est Shabbat, il n’y a pas de système de transport public, donc ça se remplit très vite et nous avons peu à attendre. Le trajet est rapide, il n’y a que 70 kilomètres entre les deux villes, et la route est très bien.
A l’arrivée, changement d’ambiance dans une ville ultra moderne. Mon ami Zeev vient nous chercher à la gare de bus. Nous avions plongé ensemble lors de la croisière de plongée sur la grande barrière de corail en Australie, et étions resté en contact depuis.
Nous sommes super contents de nous retrouver, chez lui mais bien loin de notre lieu de rencontre. Avant de prendre la direction de son appartement, il nous fait faire un tour rapide de découverte de la ville, et de son front de mer. Ici nous retrouvons la méditerranée pour notre plus grand plaisir. Il nous explique un peu ce que nous pouvons faire et visiter demain, car lui travaillera et ne pourra pas être avec nous. En Israël, les week-ends sont les vendredi et samedi, donc demain c’est le premier jour de la semaine.
Nous prenons ensuite la direction de la ville voisine dans laquelle il vit. Nous débarquons en plein visionnage de match de foot, son fils et un ami à lui sont là. Nous arrivons comme à la maison, dans une ambiance qui sera la parfaite transition avant notre retour. Tel-Aviv est la ville laïque d’Israël, et même le jour de Shabbat, il y a quand même des magasins ouverts et de l’animation.
Nous sommes rejoints le soir par la compagne de Zeev, nous dinons tous ensemble sur la terrasse. Zeev nous sort du vin rouge israélien, et il est plutôt bon. Nous profitons du repas pour échanger, sur beaucoup de choses, mais aussi forcément sur la situation d’Israël. Il est intéressant d’avoir la vision d’Israéliens modérés et laïques, mais aussi le point de vue du fils du Zeev et de son ami qui ont 26 ans et on connut l’armée il n’y a pas si longtemps. La compagne de Zeev nous en parle aussi, car son fils est en plein dans son service. L’atmosphère est douce, la nourriture et bonne, et nous sommes entre amis. Nous sommes à l’aise et bien ici.