Il pleut, il pleut, il pleut… Après une matinée à attendre une accalmie en vaquant à nos occupations, nous décidons de partir en exploration quand même. Nous nous dirigeons vers les fameuses dunes de sables de Mui Ne, le point d’attraction de la zone. Effectivement d’énormes dunes de sable rouge s’étendent à perte de vue, avec la végétation qui reprend ses droits par endroit. Le contraste rouge / vert est assez saisissant. Nous nous baladons un peu dans le sable, mais nous sommes toujours sous la pluie. Je remarque que c’est plus simple de marcher sur le sable humide, en comparaison avec ma dernière ascension de dunes en Mongolie. En déjeunant avant notre balade, nous avons croisé deux Belges qui nous ont donné un bon plan de visite pas loin de là.
Nous nous rendons donc dans un lieu qui se nomme « fairy stream ». La pluie nous fait la joie de se calmer à ce moment-là et nous partons en balade dans une rivière cette fois-ci. S’il n’y avait pas eu du monde et que nous n’avions pas été prévenus par les belges nous aurions probablement hésité, mais c’est vraiment 500 mètres en marchant dans l’eau qu’il faut faire pour accéder à un canyon qui est impressionnant, et assez féerique il est vrai. Le nom est bien choisi. Les falaises de sable rouge, les roches calcaires blanches, la rivière marron, la jungle verte, le tableau qui s’offre à nous est plein de couleurs ! Le lieu est pas mal fréquenté et on comprend vraiment pourquoi, ce coin de nature à deux pas de la rue principale bondée d’hôtels est facilement accessible. En tout cas, nous sommes vraiment contents de cette découverte !
Sur le retour nous nous faisons une pause gouter (vive la mangue !) dans un petit café super sympa et bien décoré où nous sommes seuls à cette heure-là. Nous retournons ensuite à l’hôtel, pour attendre l’acheteur de la moto. Nous nous posons dans le lobby en jouant à Set (le jeu de cartes favori de Clem) en attendant… mais il ne viendra jamais. Ne le voyant pas arriver nous avons demandé au propriétaire de l’hôtel qui nous avait mis en contact de le joindre, mais l’homme lui a dit qu’il avait changé d’avis…. Pas cool pour nous. Ni une ni deux, nous prenons la moto et on retourne chez l’autre homme qui m’avait fait une offre hier, et que par chance je n’avais pas refusé mais plutôt laissé en suspens. Il fait les derniers contrôles et me la prend au prix négocié la veille sans sourciller, ouf ! Nous n’avons plus qu’à refaire les 4 kilomètres à pied vers l’hôtel et profiter de notre dernière soirée au bord de la mer, toujours sous la pluie qui n’aura pas cessé de la journée. Demain retour en bus à Ho Chi Minh !