Sortie n°2 dans Nairobi, aujourd’hui c’est le Nairobi National Museum qui est au programme. C’est toujours avec notre ami Uber que nous nous y rendons, et toujours avec un trafic chargé. Nous déjeunons d’abord au café du musée (en nous faisant un ami chat) avant de nous lancer à l’assaut des expositions.
Les sujets balayés par les expositions proposées sont assez vastes, mais en tant que berceau de l’humanité, la place belle est faite à l’évolution humaine au cours des millénaires. Nous en apprenons d’ailleurs plus. Il y a certaines espèces et variantes humaines qui se sont éteintes il y a 2,5 millions d’années après 3 millions d’années de vie, nous trouvons ça complétement fou !
Dans une salle voisine, c’est la faune africaine qui est mise à l’honneur. Nous voyons enfin un lion de très près ! Mais empaillé… Les expositions sont très bien faites et très bien présentées, même avoir tous ces animaux empaillés devant nous n’est pas si glauque. On cherche à nous montrer que les familles et les rapprochements entre espèces de mammifères ne sont pas forcément les associations que nous aurions faites. Par exemple, les plus proches cousins de l’hippopotame sont le dauphin et la baleine. Le dugong est quant à lui est un cousin de l’éléphant.
Nous enchainons sur la longue et complexe exposition sur l’histoire du pays. C’est surtout l’histoire depuis l’arrivée des colons, jusqu’à nos jours en passant sur la bataille pour l’indépendance qui est mise en avant. Sans prendre parti, et en restant juste un observateur on se rend compte que la gestion que les Anglais ont eu de la région a créé le vivier de la révolte. Les locaux étaient sans cesse expropriés et repoussés dans des zones réservées. Les meilleures terres agricoles furent confisquées pour être gérées par des propriétaires anglais. Ce n’est pas l’endroit pour résumer l’histoire complexe du pays, mais en tout cas cette exposition nous fait un bon complément d’informations sur le sujet.
Au détour d’un couloir, nous tombons sur une exposition sur la monnaie et il y a une activité (en très mauvais état) pour les enfants pour apparemment leur inculquer la notion de gestion de budget. Après avoir vu tout ça, et malgré la qualité certaine du musée, nous en avons un peu plein la tête. Nous reprenons un Uber pour rentrer dans notre quartier. La fin d’après-midi sera dédiée à la préparation de la prochaine étape : le Jordanie. Cela va être un sacré changement d’ambiance, on commence à s’imprégner du vocabulaire arabe, et on se rend compte que certains mots sont passés dans le swahili avec le temps et l’influence arabe en Afrique de l’est.